| | médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) | |
| Auteur | Message |
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Médée Bariani
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 15:37 | |
| médée bariani Son fantôme dans l'air danse comme un flambeau. SHADOWS IN THE GLASS
‹ NOM : Il a varié au fil des siècles comme l'âme qui le porte ; insondable et infondée, tu t'es fait connaître par toutes les origines et tous les titres. Les masques tombèrent comme les dents de tes ennemis et Lorenzaccio moderne, tu ne t'es jamais défait de tes rêves immaculés. Bariani, en souvenir d'un amant tumultueux, d'une enveloppe fragile pour une essence de feu. ‹ PRÉNOM : Immondice, tu le hais mais tu le portes parce que tu n'es autre que la détentrice de cette blague putain, de cette ironie garce. C'est Médée qui, à défaut de les achever, se créé des enfants pour se consoler d'une vie qu'elle n'aura jamais. ‹ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : dans l'ère des Médicis, dans la cruelle tyrannie de 1352. Les rides ne se creusent pas sur ce visage de cire de six cent soixante-quatre ans. ‹ PROFESSION : Tu détiens le palais du stupre, le repère du vice et le cocon des âme en perdition. Depuis quelques années tu as trouvé refuge dans ton cabaret, ta petite merveille vermeille que tu te plais à appeler ton paradis. ‹ STATUT CIVIL : Célibataire ‹ ORIENTATION SEXUELLE : Tu as cette mauvaise habitude de t'intéresser à tout ce qui respire. ‹ RACE : Fantôme des jours, écumeuse des nuits ; un vampire est caché sous votre lit. ‹ SITUATION FAMILIALE : Tu les crois morts et enterrés ; tu serais surprise.‹ TRAITS DE CARACTÈRE : fragile et cruelle, perspicace et maternelle, extravagante et protectrice, excessive et féroce, amoureuse sans force, lunatique à l'agonie, capricieuse aux milles envies, ouverte à tout et à tout le monde, ‹ CRÉDITS : hurricane |
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les informations Tu fus reine et servante, femme mariée et adultère, guérison et poison, lune et soleil. Perdue au milieu de l'immensité de l'univers, abandonnée par l'Amour, recueillie par la Haine, tu t'es créé plus d'identités au fil des décennies que le monde ne compte d'âmes. Un caméléon au cœur tendre, une tigresse froide et égoïste, un cygne maudit ; tu réponds au souffle de ton prénom malédiction par une fuite perpétuelle, par un attachement effrayant à tout ce qui peut t'apporter des sentiments, des sensations, des émotions. Droguée, additionnant les addictions comme des trophées macabres, mais fragile comme une orpheline au cœur fracassé par la vie, tu es un paradoxe cuisant et mortel comme tes crocs qui pourfendent la nuit dans le velours pourpre de ton cabaret. Tu joues à celle dont on a besoin, tu te créés des vies imaginaires quand personne n'est là pour t'écouter. Tu es une femme de la nuit capricieuse qui se cache sous un sourire presque candide, la langue adroite et sirupeuse. Tu es fière Médée, fière de ce que tu as accomplies et de tout le reste ; tes lèvres pourpres se fendent lorsque les regards se posent sur ton égo et l'infinie de ta jouissance est atteinte quand on te voit, quand on te respire, quand on te sent et quand on t'admire. Tes plumes multicolores et tes numéros burlesques camouflent la misère qui habite ton cœur ; les enfants que tu recueilles sont les faire-valoir de tous ceux qui t'ont tourner le dos. Et tu es cruelle, et tu es hyène quand on vient empiéter sous ton territoire de fausse joie, sur ta puissance mélancolique, sur ton désir de posséder le monde entier. Puisqu'il ne s'agit que de ça, pauvre damnée ; tu es mortelle comme le poison de l'humanité. Tu es la lèpre, tu es la peste, tu es tous les cancers du monde ; tu détruis comme tu aimes, tu adores comme un incendie assassin et meurtrier. Tu es intelligente comme une renarde, tu peux te faire discrète comme une ombre. A défaut de les aimer comme il faut, tu défends les femmes et leurs droits ; tu recueilles les abandonnées, les perdues, les violées dans ton petit havre de paix. Tu transformes les pires démons en anges en leur offrant une vie vile de pêchés et d'excès.
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Médée Bariani
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 15:37 | |
| La seule mort véritable c'est le péché, car il est la ruine de l'âme. Elle avait l'innocence d'un enfant terrible
Petite monarque de la paresse et de l'avarice,
Elle te regarde de ses grands yeux bleus et elle t'agace à en jurer par Dieu. Elle est jolie pourtant, ta petite cousine, elle est gentille, elle est comme il faut, elle est parfaite comme de beaux rideaux. Et elle t'admire, oh, ce qu'elle t'aime quand elle te regarde de ce regard ciel, quand elle te complimente de cette voix miel. Elle ne crie pas trop quand tu la pinces, quand tu tires de tes doigts diaphanes ses cheveux or que tu aimes tant. « Je serai la femme du Duc. » Tu lui dis souvent. « Il sera à moi, et je serai à lui. Ses grands trésors de guerre, ses beaux navires, tous ses mystères. » Tu étais idiote et jeune, pourrie jusqu'à la moelle par des parents souffrants d'un manque de cohésion, d'un problème d'amour et d'éducation. « Je n'aurai qu'à l'attendre dans une de nos maisons de province lorsqu'il sera loin pour des affaires importantes que je ne pourrai pas comprendre. Et tout ira bien puisque je n'aurai qu'à l'aimer et lui à m'aimer en retour. » C'était une évidence traîtresse que personne ne pouvait nier, que personne ne pourrait jamais arracher de ton cœur minuscule et handicapée, de ton âme faible et dévorée par la fierté. Il serait ton Jason, tu serais sa Médée. « Et s'il ne t'aime pas ? » osait-elle parfois demander. Alors, c'était les regards assassins et les bleus qu'on dissimule sous les jolies robes carmins. « Ca ne peux pas arriver », tu te rassurais. « Sinon, j'en mourrais. »
tu fus victime de la luxure
« Je t'aime... tu m'appartiens... tu peux pas me résister, tu comprends ? Médée, ma jolie petite fille, mon cœur, mon trésor ! » C'est un serpent que tu sens contre ta gorge, c'est un poignard qui pénètre ton cœur, c'est un râle qui s'échappe de tes lèvres à l'agonie. La peur étreint ton âme comme une maîtresse sordide puisqu'il est arrivé, ce Duc de rien, cet aristocrate de misère qui tient ta jupe et ta décence entre ses doigts sales et ta bouche sous son haleine aigre. Tu ne t'attendais pas à toute cette violence quand il te promettait le monde, quand il te chantait les étoiles, quand il effleurait ton âme de son bel amour qui t'empêchait de dormir, enroulée comme une enfant dans tes draps blancs. Tu ne t'attendais pas à ces larmes qui brûlent ta gorge quand, petite Florence, il t'a eu comme toutes les autres maudites, les autres chiennes souillées de la cour qui te regardaient avec pitié, qui attendaient ton tour avec clémence. Et toi, pauvre petite imbécile, tu les méprisais, tu te cachais sous ton aura de pucelle de bonne famille qui aurait le monde à ses pieds quand enfin, il te demanderait ta main sous toutes les pétales de rose du monde. Tu voyais déjà les yeux déments de tes parents, les jalousies perfides, l'amour étincelant de richesse et d'admiration. C'était un amour de petite fille, un amour naïf et candide que le Diable a saisi entre ses griffes pour en faire une de ses créations. L'union sacrée s'était transformée en viol et ton rôle de fausse épouse était de te taire, de ne pas trop crier, de lui laisser le temps de te détruire en beauté. Alors, comment va la jolie Médée ? Ton maquillage coule un peu sur tes joues pâles et la douleur irradie en chaque parcelle de ton corps. Ton parfum est mélangé à celui de sueur et d'alcool de ton détenteur et tu pries le Dieu que tu as toujours dédaigné, que tu traitais de débauché. Tu te laisses aller à invoquer le Diable et même tous les démons de l'Enfer afin que ton cœur de poupée chiffonnée soit brûlée de toute cette crasse, de tout son pêché. Tu te donnes à qui veut bien te réparer et tu sens, comme dans une vision divine, comme dans une délivrance sacrée, son corps s'alléger contre le tien. Sa respiration rauque s'apaise et ses yeux étincellent ; c'est fini, petite fille des sombres rues. Retourne à ta maison de paille pleurer ton honneur détruit puisque tu n'es plus.
et le cœur noircie par l'envie et la colère
Tes yeux suppliants dans les siens chantent une berceuse que tu es la seule à connaître. Tes bras enlacés autour de sa nuque lui offre des caresses brûlantes de haine. C'est une résurrection reine et perverse, une promesse de sang et d'hurlements nocturnes. « Venge moi. Fais moi tienne et venge moi. Tue le, détruis le, rends le poussière. Tue le pour moi. Je serai belle et désirable, je te suivrai où tu voudras. Je me vendrai pour toi, mon amour. Je me pendrai pour toi, mon aimé. Permets moi de le tuer si tu ne veux pas et quittons Florence, cette ville de fous et de damnés. Je ne peux plus rester sourde au fracas de mon honneur déchu sur l'amure de boue et de crachats de cette forteresse maudite. » Il s'est passé quelque mois à peine depuis que ton corps te fait aussi honte qu'une insulte en pleine figure. Il s'est passé une fraction de seconde pour que tes ailes arrachées laissent place à une rage sauvage et cruelle, à une Médée de marbre et de glace. La jolie jouvencelle à qui on promettait la lune est morte, assassinée en cette torride nuit d'été. « Fais de moi ta compagne, fais de lui un souvenir ingrat. Permets moi de le déchiqueter, d'arracher ses membres et d'en faire un tableau exquis pour tous ses courtisans corrompus, pour cette cours de vendus. Donne moi la force et le courage de venir à bouts de tous mes démons. Laisse moi voir dans ses yeux la satisfaction intense de redevenir sienne et la terreur impuissante de lui arracher ses souvenirs un par un. Sois mien, Innocencio. Ne me laisse pas mourir. Sauve moi. » Et ses grands yeux noirs de monstre plantés dans les tiens, et ses canines aiguisés qui luisent dans le jeu d'ombre et de lumière qui vous entoure te promettent une vie de haine et de fuite que tu ne peux pas refuser. Et tu t'abandonnes aux ombres de la nuit qui te promettent une histoire d'amour éternelle.
ton orgueil consuma ton corps mortel.
« Je t'aime... tu m'appartiens... tu peux pas me résister, tu comprends ? Mon Duc, mon jolie petit garçon, mon cœur, mon trésor ! » Tu t'étais attendue à ce qu'il crie devant ta force et ta violence, qu'il appelle la garde, que tu puisses étaler ta fureur à tous ceux qui voudraient se mesurer à ton nouveau corps de déesse nocturne. Tu t'étais attendue à des supplications qui auraient arraché des frissons de plaisir à ta peau invincible et invaincue. Mais ce massacre n'était que la pâle copie de ce à quoi ton fantasme meurtrier s'était attendue et les gouttes pourpres dégoulinant sur ta gorge demeurent la seule satisfaction de cette soirée déchue. Ta peau pâle contraste sur le bain de sang du Duc et ses yeux fous sont figés en une expression de terreur gelée. Tu t'ennuies. Tu le hais toujours et tu as pitié de cette mort ridicule. Alors, à son oreille désormais froide comme la mort, tu viens déposer ces quelques mots glacés : « Ô grand roi déchu de son trône de papier ; ô petit souverain sans envergure ni fierté, je vous saluts. Comme je vous ai aimé, allongée sur votre souvenir, baigné dans votre odeur que je croyais encore sentir alors que vous m'aviez quitté. Vous êtes pathétiques et vous me faîtes honte, alors, je vous quitte. Je quitte cette vie de faiblesse et de rancune ; je quitte cette ville de sang et d'orage. Adieu, bel amour enfantin, grand amant de papier mâché. » Et de quelques pas de l'obscurité, tu quittes le fruit de la légende, tu signes de ta démarche sanglante la naissance d'un nouveau monstre. En Médée moderne, tu as sacrifié tes enfants à naître pour punir l'amant maudit, le traître sans sursis.
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Mihail Giordano
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 17:26 | |
| Ce début de fiche de malade ! Natalie en vampire c'est juste bhunjebyinkjf et puis ta plume, une beauté, une merveille. Je ne te parle même pas du pseudo que j'adore (on me sort du Médée ou du Lorenzaccio, je fonds comme neige au soleil). Et le Cabaret, le nom donné lui va tellement bien Ce début est super prometteur, je veux en lire plus Ici Hell Bienvenue chez toi |
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Triss Walker
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 17:37 | |
| Parfait, Triss a son doppelganger officiel vampire Bienvenue ! Magnifique début de fiche, je suis impatiente de voir le bout de l'idée que tu avais exposée partie invité ! Bon courage pour ta fiche |
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Owain Rowe
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 18:50 | |
| Bienvenue par ici Médée Natalie est un excellent choix et on manque de petits vampires par ici, c'est parfait tout ça Bon courage pour la fiche, hâte d'en lire plus ! |
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Erebe Verger
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 19:22 | |
| Oh, la jolie Portman Affublé d'un superbe pseudo, combo de choix J'aime beaucoup le personnage que tu esquisses jusqu'à présent. En plus d'une jolie plume qui se dévore vite Bienvenue parmi nous |
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Howard Meyrick
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 21:08 | |
| Rebienvenue à toi ! Hâte de lire la suite de ta chouette fiche |
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Médée Bariani
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Dim 30 Aoû - 21:59 | |
| mihail : merci beaucoup pour tes compliments, j'suis contente que ma médée te plaise puis j'ai jeté un coup d'oeil à ta plume et elle a vraiment rien à envier à la mienne du coup voilà, j'ai fini ma fiche même si j'suis un peu énervée de l'histoire, m'enfin, j'ai toujours été nulle pour ça triss ptn c'que t'es belle toi j'veux bien un face à face meurtrier qui se finisse au pieu moi merci en tout cas ! owain une vampire comme celle là ça en vaut dix merci beaucoup ! erebe et howard merci beaucoup tous les deux, j'espère pas vous décevoir |
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Mihail Giordano
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Lun 31 Aoû - 10:05 | |
| félicitations, tu es validée BIENVENUE EN ENFER Ton histoire n'est pas nulle du tout, mais alors pas du tout, je t'interdis de dire ça Je ne sais pas si tu t'en rends compte mais la plume que tu as permet de dessiner une ambiance époustouflante, fascinante même, un peu comme Black Swan Les références à Médée et à Lorenzaccio ont eu ma peau aussi puis ta plume macabre poétique, ce personnage et son essence. Oui tu veux ma mort par trop de perfection en réalité Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de l'Enfer, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres villageois de Crimson Peak. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.
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Médée Bariani
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Lun 31 Aoû - 13:57 | |
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Jamie Kennedy
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES
| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) Lun 31 Aoû - 17:20 | |
| Ah ben ça c'était du rapide Que dire, que dire ? Une fiche sublime, un choix d'avatar d'enfer, et puis ce cabaret qui promet des merveilles. Tu me rends curieuse, darling En tout cas, bienvenue par ici et félicitations pour ta validation |
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| Sujet: Re: médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) | |
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| | | | médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.) | |
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