« Et dis à ton con de père qu’il me doit toujours du fric Triss. »

Ses cris résonnaient sur les murs de la cuisine. Une assiette atterrit brutalement devant la jeune fille. Elle n’osa pas manger ce que sa mère appelait ratatouille. La dernière fois qu’elle avait osé, elle s’était prise une claque. Avait eu le sermon habituel que sa mère récitait comme on réciterait les prières d’un chapelet. Fille indigne, t’attends même pas ta mère. Sale gosse, ingrate petite conne, t’es ma plus grosse erreur.

« Ouais.. Ecoute, tu sais quoi ma jolie, joue avec tes poupées. Papa va rejoindre ses amis au bar, et ensuite, promis, j’appelle ta maman pour l’argent. »

Triss n’avait pas de poupées. N’en avait jamais eu, et n’en aura jamais. Son père était bien trop fauché pour pouvoir lui en offrir, à l'entendre parler, alors que les bières qu’il s’engloutissait à longueur de temps elles, elles devaient être gratuites. La petite ne lui en voulait pas. Elle ne comprenait pas, à cet âge. Tiltait pas non plus que jouer avec les allumettes n’était pas un bon moyen pour remplacer des Barbies jamais achetées. Mais elle apprenait. Les cheveux se recourbaient et raccourcissaient rapidement au contact de la flamme. Les tranches de bacon elles, mettaient plus de temps à cuire avec une bougie qu’avec une poêle. C’était pas drôle. C’était ennuyant.

« Une poupée tu dis ? Et bien, trouves-toi un travail gamine, et achète-toi ce que tu veux avec ton propre argent. »

Chez sa mère, elle avait des livres. Et des remontrances. Mais ou as-tu la tête Triss, tu as encore oublié de demander à ton père c’est ça ? Tu attends qu’il se bouge le cul de lui-même pour me rembourser ? Feignante, comme ton géniteur, tu finiras comme lui, inutile petite merde, même pas capable d’aider ta pauvre mère. Ses mots étaient durs, même si parfois, son regard pouvait se faire doux sur elle. Triss ne comprenait pas. Triss ne comprendra jamais. Elle était la troisième roue d’un carrosse qui n’avait jamais bien fonctionné. Maman et papa, c’était pas une histoire d’amour comme dans les livres qu’elle ne lisait pas.

« Mon Dieu.. Mon Dieu.. Tout ça parce que tu t’ennuyais ? Tu te rends compte de ce qui va m’arriver à cause de toi ? »

A l’hôpital, elle avait mal. Après le bacon, les cheveux, le papier, le tissu du canapé – après tant de choses brûlées chez un paternel qui, bien trop ivre, ne s’en était jamais aperçu, Triss avait voulu tester autre chose. Allumette et.. clef à molette. Et.. bout de pneu. Le garage était sale, crasseux, et sentait la sueur d’un père qu’elle ne voyait que peu. Elle s’était sentie en sécurité. Elle a ouvert la bombonne de gaz. On allait lui retirer la garde de sa fille disait les infirmières. La douleur de sa paume brûlée était apaisée par la douceur des bonbons qu’elles lui donnaient. Triss aimait bien l’hôpital. Quant à son père, elle ne le savait pas.  

« T’as une gosse ? T’as une putain de gamine qui nous écoute depuis tout à l’heure ? »

Il lui faisait peur. Ses cris et ses pleurs ne firent qu’augmenter. A son âge, entendre sa maman crier n’avait eu comme effet que de la terroriser. Furieux, il referma sa braguette et rattacha sa ceinture, avant de partir en trombe. A sa mère qui, à moitié nue, le suppliait de rester, il ne lui répondit que des injures. Une claque cuisante atterit de nouveau sur la joue de Triss. Triss qui peut pas la fermer, pour une fois, juste pour une seule fois, le temps que sa mère ai elle aussi le droit de profiter de la vie. Mais non, elle est égoïste Triss, ingrate, elle s’en fout de sa mère n’est-ce pas ? Elle se fout du fait que c’est à cause de la petite morpionne qu’elle est qu’elle ne peut garder longtemps ses amants.

Petite merde.

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Son menton n’était pas haut. Son regard retenait avec indifférence les larmes. Au fond de sa gorge, des sanglots étaient piégés par le nœud qui s’était formé dans sa trachée. Deux sacs sous les bras, une boite en carton qu’elle poussait du pied. Seule la boîte lui appartenait. Le reste était à sa mère, où à personne. A ces hommes de passage, à ces visages aussi rapidement venus qu’oubliés. Dans son malheur, Triss s’était dit qu’il valait mieux qu’ils partent, que ce n’était pas plus mal, au fond.
Elle releva les yeux. Elle observa la nouvelle maison, le nouveau lieu, et elle se dit que si quelqu’un devrait partir à la fin de cette relation, ce ne sera pas le monsieur. Ça sera eux. Triss renifle pour éviter de laisser la tristesse l’envahir, comme elle avait dormit durant tout le trajet pour s’empêcher de pleurer. La fermer et attendre que sa passe. La fermer, et se dire que ça ne sera que passager.

Sa mère s’agite, bouge de partout, a ce sourire de porcelaine brillant face à celui qui allait devenir son mari, et cassant une fois que celui-ci est sortit de la pièce. Elle lui dit de s’activer, de faire quelque chose bon dieu. Et puis, des pas résonnent, et quelqu’un descend. Encore figée dans l’embrasure de la porte, effrayée à l’idée que si elle rentrait à l’intérieur elle ne pourrait en ressortir, elle le regarda. Ses pupilles mornes croisèrent les siennes. Il est grand, et elle, petite. Si elle le pouvait, Triss se serait recroquevillée sous son pull deux fois trop grand. Si elle le pouvait, oh, la gamine resterait cachée là pour l’éternité, loin de sa mère, loin de ses amants. Mais elle avait depuis longtemps appris que cela n’était pas possible, qu’il fallait subir, qu’il fallait tenir. Alors Triss tint son regard avec indifférence.
La fermer, et attendre que sa passe.
Elle entra finalement dans la maison, en donnant un coup de pied dans sa boite en carton.
La fermer, et se dire que ça ne sera que passager.

C’était ce qu’elle se répétait devant l’homme. Ou plutôt, son père. Beau-père. Le titre importait peu, son nom également. Silencieuse, elle le regardait fouiller dans sa chambre, piller sa chambre. La boite en carton qu’elle avait amené avait depuis trouvé compagnie auprès d’autres petites boîtes, soigneusement rangées. Ses trésors à elle, ses dessins d’écoles, des cailloux trouvés. Rien qu’elle ai jamais demandé, rien qu’on ne lui ai jamais acheté – mais visiblement, elle avait volé. Il était minuit et la lumière l’avait réveillée en sursaut alors que l’homme se permettait de réduire à néant le petit cocon qu’elle s’était formé. Le pull trop grand dans lequel elle pouvait se réfugier. Sa chambre, sa chambre à elle, désormais à lui aussi.

« Petite garce, je savais que tu montais un coup contre moi. Ta mère te protègera pas longtemps. »

Dressée dans son lit, Triss observait. La couette remontée jusqu’à son menton, les larmes perlant au bord de ses paupières. Les boites dégringolaient, les insultes défilaient. Son monde s’écroulait devant ses yeux à mesure qu’il la traitait de tous les noms. Elle ne lui avait rien pris, et peut-être que cela n’avait jamais été qu’une excuse pour venir vider son sac auprès de la pique-assiette qu’elle était à ses yeux. Ou peut-être avait-il bu. Peut-être était-il comme papa. Une bombe à retardement qu’elle avait toujours sentie prête à exploser. Une bombe dont on allait encore l’accuser de l’avoir dégoupillée, une grenade qui allait de nouveau lui exploser au visage. Mais pas cette fois-ci. Cette fois-ci, elle allait la relancer.

« Tu vas bientôt partir.. Maman ne t’aimeras plus, et tu partiras d’ici, comme tous les autres qui sont partis avant toi !»

Le cri avait été perçant. Celui d’un enfant, d’un animal blessé. Il se retourna dans le silence qu’elle venait de créer, stupéfait de l’entendre pour une fois parler. Le temps s’était arrêté, et Triss compris que pour la première fois de sa vie, elle venait d’avoir une incidence sur son existence. Doucement, presque sans y croire, ses lèvres articulèrent enculé, seule insulte qu’elle connaissait, seule arme qu’elle possédait.
Mais le temps repris son cours, et lui, il la prit au cou, aux cheveux. Après lui avoir donné un coup, puis deux, il la traina hors de sa chambre, la cogna au passage aux murs. Triss hurla de nouveau, ouais, parce que pour une fois qu’on t’entend sale gosse, c’est pour m’insulter où beugler. Elle avait beau répéter qu’elle était désolée, qu’elle s’excusait, lui, il s’en foutait. Comme les derniers cris d’un chaton avant qu’on ne le mette dans un sac et qu’on ne le jette à l’eau, son beau-père les ignora, lâcha la prise qu’il avait sur elle, et la jeta du haut des escaliers.

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Huit années passèrent en boule. Depuis la nuit ou elle a chuté jusqu’à celle où ce fut à son tour de tomber, la vie se mut autour d’elle sans qu'elle ne bouge. Roulée en boule, contre son frère. En silence, à partager la même peine. En silence, à rêver de mieux sans pouvoir trouver d’Eden. Même couverture, mêmes draps. Mêmes monstres non-voulus relégués à la cave, le temps que leurs maîtres s’entre-déchirent. Leurs cris résonnaient jusqu’à leur cave. Le bruit sourd des coups la faisait parfois trembler. Lorsque Triss se sentait sur le point de chavirer, elle lançait un regard à son frère. Parfois lui disait un mot, ou deux. Elle lui montrait ses dessins, cherchait à exister à travers son regard. Cherchait à vivre à travers quelqu’un, juste une personne qui pouvait se pencher suffisamment bas pour l’aimer un tant soit peu. Elle sait, elle sent qu’il veut partir. Mais pour elle, il restera, car Triss aurait fait la même chose pour lui. Deux faces de la même pièce, ils ne pouvaient se trahir. Sinon, que leur resterait-il ?

Eventuellement, sa mère partit. Eventuellement, elle ne la prévint pas, ne laissa pas de mot, l’abandonna. La vie suivit son cours, les insultent se firent plus fréquentes. C’était comme si chaque soir, Triss revivait cette nuit ou elle était tombée de l’escalier, cette nuit où elle a compris qu’elle n’était qu’un nuisible bon pour être éradiqué. Sans les coups, sans la violence, car après tout, il n'y avait pas besoin de la faire de nouveau chuter de cet escalier. Cela faisait depuis longtemps qu'elle avait atterit dans la cave.
Passer sa vie en boule. Partager une peine muette, vider ses larmes, vider sa rage contre le papier qu’elle commençait de mieux en mieux à apprivoiser. A Owain elle montrait ses dessins, et pour sa mère, elle les rangeait et les conservait. Elle allait revenir. Elle allait revenir, parce que son père, le vrai, lui devait toujours de l’argent et Triss était la seule à faire le relais entre les deux. Sa mère ne l’aimait peut-être pas, mais elle avait besoin d’elle.
Sa mère n’avait peut-être pas besoin d’elle comme elle avait besoin de son frère, mais elle allait revenir.
Sa mère n’allait peut-être pas revenir, mais son beau-père lui, allait partir.
Son beau-père n’allait peut-être pas partir, mais eux, si.

Huit années s’étaient écoulées comme un mauvais rêve. Roulée en boule, taciturne, sa triste routine était devenue quelque chose dont elle n’espérait plus rien. Huit années à tomber du haut de l’escalier, à voir ses plaies se fermer pour mieux s’ouvrir. Les injures résonnaient dans son crâne, cognaient, voulant en sortir sans le pouvoir. Parfois même, ses blessures étaient physiques, réelles. Cachées d'un Owain qui ne pouvait pas les voir, cachées de ce frère qui ne l'aurait pas supporté. Huit années à revivre sans cesse le même cauchemar en espérant qu’un jour il s’atténue.

Avant qu’elle ne se réveille brutalement.

Le crâne écrasé contre le mur, Triss pensa avoir entendu quelque chose craquer. Elle voulait partir, elle allait partir, avec Owain, mais son beau-père ne voulait rien savoir. Si elle n’était plus là, alors sa mère n’avait aucune raison de revenir le voir lui. Quelque chose de chaud lui coula le long de la nuque. Du sang.
Quelque chose de chaud fut propulsé contre son visage.
Du sang.

Première, puis deuxième détonation. Son beau-père tombe au sol, son frère s’avance. Son crâne brisé par la poigne du cadavre frais lui donne l’impression d’avoir reçu un coup de poignard. Mais pas dans la tête non, dans le cœur. Owain, ce tueur. Owain, ce fou. Fils de son père, violence portée à l’extrême. Une seconde de silence plana lorsqu’il lui tendit sa main, faux prophète lui promettant un faux Paradis.
Puis une éternité de cri horrifié emplis la maison, ses poumons, son âme.
Elle aimerait être en boule, mais il n’y avait plus les bras de son frère ni son odeur si familière. Juste la mort, la mort et sa puanteur. Elle et un homme mort. Elle, et la prison si elle décide de rester ici. Les cheveux encore collés par l’hémoglobine coulant au goute à goute du derrière de son crâne, Triss récupère sa boîte en carton. Elle laisse ses dessins, ses crayons, quelques larmes aussi en partant.
Le sang de son beau-père commençait à sécher sur son visage lorsqu’elle quitta la maison.

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« James était un Saint. Un de ceux que l’on oubliera, un de ceux qu’on ne glorifiera pas. Parce qu’il a choisi de suivre le Christ et ses préceptes, l’Eglise, depuis bien trop longtemps écartée de Sa Parole a préféré le radier. » A l’entendre, on pourrait croire qu’elle était croyante. « Je suis sa Marie-Madelaine, celle qu’il a sauvé de la rue, lavé de ses péchés. » Pas besoin de lui laver les pieds pour être recueillie - être au bord de la mort et SDF en plein hiver avait suffit. «  Je suis celle qui a entraîné et assisté à sa crucifixion, et pourtant, il m’est revenu radieux et plein de bonté. Il m’a appris la parole de Dieu. » Les incantations, les versets de l’Ancien et Nouveau Testament pour érradiquer les divers démons. « Il m’a appris l’amour de Dieu. » Recharger à l’aveugle colt, shotgun et winchester – utilisation des armes blanches – forgeage de sa propre dague sacrée. « S’il est vrai qu’il s’est marié pour faire de moi sa femme, jamais il n’a pêché, et jamais il n’a été tenté par la chair. Son amour était tel celui que Dieu nous porte à nous, mortels. » Il avait eu une fille, morte en moto. Elle n’avait pas, ou peu, eu de père. Faites la connexion. « Comme un Père, comme un Sauveur. Comme le Saint qu’il est réellement. Je sais qu’il siègera à la droite du Christ et partagera avec lui l’immortalité des Justes. » Car même aux justes, Dieu n'épargnait point cancer ni tumeur.
« Amen. »

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« J’espère que tu comprends que t’étais qu’un coup d’un soir poupée. »

Bien sûr qu’elle comprenait. Ce qu’il pigeait pas lui, c’était que lui aussi était jetable. Comme la capote qu’il balançait à la poubelle, il n’avait été que l’escarpin de verre de sa nuit, le genre qu’on porte une fois et qu’on oublie. Certains étaient plus chiants, plus embêtants. Heureusement pour Triss, elle partait de la ville une fois le job finit, et quittait par la même le petit caïd qui l’avait cru sienne. Ses affaires tenaient toujours dans la même boite en carton. Sa solitude lui collait toujours à la peau.

« Triss.. Veux-tu devenir ma femme ? »

Son regard était brillant, et sa gorge était nouée. Elle acquiesça nerveusement, comme l’on agiterait vaguement la main pour se débarrasser d’une mouche. Triss partait demain, laissait ce petit monde derrière elle. Sa boite en carton était déjà prête, et pourtant, elle n’osait le lui dire. Peut-être que c’était mieux ainsi. Elle le savait capable de pouvoir éduquer Lily et de noyer sa tristesse dans son travail. C’était comme ça qu’ils s’étaient connus. Un flingue à la main, chacun, traquant la même personne. Seule elle savait que le criminel était un wendigo. Lui était juste un flic. Un brave petit soldat. Son soldat à elle. Son Jo’, qu’elle l’ai aimé ou non, Triss ne voulait pas le retrouver lui et sa fille mort en rentrant.

« Vous avez fait un travail impeccable.. Vos parents devaient pas avoir honte de montrer vos dessins quand vous étiez gamine, j’parie ! »

Ironiquement, la première chose qu’elle fit en quittant sa famille fut de se tatouer le nom de celui avec qui elle n’avait aucun lien de parenté. Celui qui l’avait abandonné. Ironiquement, elle quitta sa petite vie bien rangée pour en construire une autre. Peut-être moins tranquille, moins sûre. Triss reprenait son métier d’exorciste, l’héritage de James, par devoir mais aussi par passion. Dans le sang, elle noyait ses peines, sa rage, sa frustration. L’odeur de la poudre lui était devenue aussi familière que celle d’un amant. Ses amants étaient devenus aussi nombreux que les balles qu’elle envoyait se loger dans ses proies. Elle était devenue tatoueuse comme couverture, comme l’on tomberait d’une chaise. Parce qu’elle n’avait pas d’autre idée.
Parce qu’elle avait la désagréable sensation de se mordre la queue à force de tourner en rond.

Alors comme je le disais ce matin... ou pas du coup j'ai trouvé ta fiche sublime, tu as un style envoutant, qui coule comme un bon nectar, du coup dés que j'ai lu la première phrase je n'ai plus pu lâcher ton histoire jusqu'à la fin (et j'avoue avoir eu peur de la longueur un petit peu, mais là c'est passé à une vitesse folle). J'étais vraiment prise dans la lecture de ta fiche. Je me demande ce que ça serait si tu écrivais un livre (mais si tu en écris un je veux être la première au courant ! ). Puis tu as su donner une certaine fragilité à la petite Trisse qui ne la rend que plus adorable même si maintenant elle pète la gueule aux méchants
J'ai juste trop hâte de lire vos rps à vous deux vraiment, je sens que ça va être éblouissant !

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de l'Enfer, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres villageois de Crimson Peak. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.