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 Danse Macabre

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Hell Mayfair

‹ MESSAGES : 744
‹ DATE D'ARRIVÉE : 26/06/2015
‹ L'ENDROIT : Dans les limbes de son officine magique

FROM DUSK TILL DAWN

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MessageSujet: Danse Macabre   Danse Macabre EmptyVen 26 Juin - 23:40

Hell Mayfair

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FROM DUSK TILL DAWN
‹ NOM : Mayfair ténèbres des songes vaporeux, l'héritage de la fragile épopée d'une famille anéantie depuis peu. ‹ PRÉNOM : Hell tremble dans les précipices des voix peureuses. Froide aux miels des observations, l'enfant répond d'un mot à chaque fois. ‹ ÂGE ET DATE DE NAISSANCE : Dix-neuf perles étoilées de larmes enneigées.  ‹ STATUT CIVIL : Accompagnée d'un cheval, la bride toujours gardée au cou à la peur immense de l'abandon pétrifiant. Hell se meurt de son compagnon, Islay le roi, Islay l'esclave.  ‹ ORIENTATION SEXUELLE :  Des courbes et des muscles elle n'en a que deux orbes qui s'enfuient. Asexuelle, sauf pour lui.  ‹ RACE : Sorcière, les bijoux de Salem sortent de sa gorge de lait, des formules à la fascination de la mort, elle transforme les antiques en statue de sel. ‹ SITUATION FAMILIALE : Famille décimée une nuit de Novembre, Samhain s'élançait distraitement dans les vestiges de son esprits. D'un coutelas aiguisé elle a tranché la gorge de son frère, de sa mère, de son père. Massacre d'une nuit argentine tandis qu'elle se lovait contre le torse du protecteur. ‹ TRAITS DE CARACTÈRE : Glacial - Silencieuse - Jalouse - Protectrice - Vulnérable - Indépendante - Obstinée - Passionnée - Fascinée - Indocile - Intelligente. ‹ CRÉDITS : tumblr et appelstorn.



les informations
Elle aime à se déplacer discrètement, parée de dentelles blanches épousant ses formes harmonieuses, la neige esquisse des pas de danse sur le parquet. ~ Des animaux qu’elle méprise, boules de poils victimes, elle laisse pourtant son regard encensé la fourrure doucereuse du fauve et des prédateurs, des vermines de souris dont elle arrache le regard ; son serpent cependant lui offre l’agonie de la joie, solitude écartelée par les écailles verdoyantes. ~ Silencieuse qui s’ébat dans les nostalgies amères, elle traîne son aura dans les faubourgs sublimes, traîne son corps habillé de délicatesse sur les rues noiraudes, obscurité qu’elle apprécie dans les silences de l’enfer. ~ Timide, on la dit mur de glace, princesse des neiges enveloppé de fourrure sanglante. Un poignard qu’elle tient fermement caché dans sa manche, poches qu’elle oublie, elle sourit. Divine est l’ange qui parle dans la langue des poètes antiques ; ses mots comme des soupirs de merveilles, doux et cotonneux. ~ Elle n’aime les livres d’histoires auréolées de bonheur duveteux, elle c’est les secrets mystiques des sombreries qu’elle dessine sur son carnet. ~ De carnet qu’elle tient comme journal pour noter, gribouiller les stèles de formules. La bible présentée dans ses paumes gelées, elle apprend la magie maléfique de cet ouvrage condamné : l’évangile de Satan qu’elle possède et ne veut abandonner. ~ Innocent miel qui coule dans ses iris, curiosité de la jouvencelle qui observe l’anatomie dans les livres usés, dans le coin de la bibliothèque elle feuillette enivrée des images nébuleuses d’art diaphane : Bouguereau, Cabanel et Caravage ; elle contemple les majestés souveraines. ~ Stérile l’enfant, à onze ans la faux du père vint arracher la fleur de vie, rose déracinée de la fécondité ; ses pétales, ses épines incendiées dans les châtiments ignominieux de la famille Mayfair. 


titre ici du truc
✝️ TON PSEUDO : AMBROISIE  Danse Macabre 2834802874  ✝️ TON ÂGE  : 22 ans et des poussières ✝️ TON PAYS : France là où il fait trop chaud en ce moment ✝️TA FRÉQUENCE DE CONNEXION : 24/24 heures, tout le temps là  Danse Macabre 3647965570  ✝️COMMENT T'ES ARRIVÉ ICI ? Dieu m'a montré le chemin  ✝️TON AVIS SUR LE FORUM : Quelle beauté !  Danse Macabre 3189995708  ✝️ UN COMMENTAIRE ? Jean-Yves !


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MessageSujet: Re: Danse Macabre   Danse Macabre EmptyVen 26 Juin - 23:41



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Dans la caverne de ses pensées, l’enfant tard née de quatorze années foule les dédales de la royauté, tapissé des nus évangéliques elle succombe au silence de ses pas affamés ; les étoiles s’entretiennent dans l’immensité. Geai et corbeau se mêlent, chantent les exquises félicités, des cris d’outre-tombe se pavanent tandis que le poignard dans la main gelée pénètre les chairs. Le petit frère étendu, là dans le cratère sanglant de ses draps mouillés de carmin, les yeux ; deux agates obstruées viennent s’appesantir dans les vestiges d’une boite auréolée de satin. Hell l’épouse infernale relève une mèche de ses cheveux de neige, blanche est sa peau, son expression de porcelaine d’une étroitesse de joie. Le cœur se balance lentement, dans sa main couperosée par la bataille du jeune péri, elle tient l’arme d’un crime, lame suintant le soufre de l’innocence décédée, pourtant dans ses iris naïves l’on observe la délicatesse de la juvénile. Elle crie dans les limbes de son mutisme, elle se lamente de la haine ressentie, jetée, dispersée, projetée sur l’âme vagabonde de l’enfant maudite ; les mots du martyr résonnent encore dans son esprit disloquée, poupée rapiécée, ramassée par le terrible aimé. Tue les pour moi. Entend-t-elle encore médire les jouvences de la vengeance. Condamne-les pour moi. Suffoque-t-elle dans les mers désespérées de son traumatisme. Elle s’avance, ingénue diablotine, épousant les tissus soyeux de riches présents, la robe ivoire se pourlèche du parquet ciré par les dames éventrées. La chambre des Ménuires git dans l’opaque obscurité, la colombe moucheté d’atrocité se meut, reine justicière du mal répugnant, lys des présages horrifiques… il semble que les corps sanglotent de ces pluies pourpres, il semble que l’enfant perdu, chérubin taché de saleté, son innocence victime dans les affronts des murmures infernaux se délecte des pleurs timides du passé. Elle a tué, tailladé, massacré. Trois membres d’une famille unie, trois membres sadiques, trois membres assujettis dans la bourbe de la complaisance rieuse, rictus sur leur faciès nauséabonds. L’image galope aux réminiscences de l’oiselle qui découpe quelques morceaux de bras, le bras de la mère, elle qui, jamais n’a remercié, jamais n’a embrassé le front de l’unique progéniture féminine. Puis le père, de joue finement broussailleuse, elle coupe, agile, les sévices du fouet, de l’ignorance. Une douche dans le silence parfumé de la salle marbrée, les pas échos crépusculaire sillent les macabres actions révolues ; vers le cheval de son cœur elle reste pétrifiée. L’angoisse du jugement sublime la beauté des montagnes, ses océans versent les bruines de l’incompréhension, d’une mort toujours admirée aujourd’hui elle n’en possède que les méfaits de sa terreur, tandis qu’elle erre dans la chambre du souffrant, elle s’écarte joliment. « Tu ne seras plus esclave Islay, tu ne seras plus victime. » Le fer chute dans le bruit de nuageux de la moquette affermit, quelques gouttes s’échappent du miroir cassé par les entrailles des âmes tombés dans l’oubli.

Les doigts effleurent au visage découvert des chemins divins, l’annulaire qui corrompt les douceurs d’antan se niche sur le torse de l’apollon puis la paume embrase le récalcitrant ; le son dans la gorge ailée de la souveraine se percute, envolés d’aigles qui s’élancent dans les demandes maladroites d’une affection toujours refusée, toujours quémandé aux parents haineux de l’engeance procréée. Elle s’émerveille, seule dans ses bras protecteurs, à la lumière de la lune argentine souriant aux astrales mélodies du cœur chamarré, édenté, le cheval de Troie sublime démon qui pourchasse l’âme de la gamine affolée. Elle a tué, la veille, l’expression vertigineuse dans ses agates mêlées d’or et de bronze chatoyait la fascination pour les arabesques sanglantes. Trouvant repos, le refuge de la paix, elle reste accrochée, stoïque gamine apeurée par le manque des silhouettes hantant le manoir étincelant. Elle a soufflé les chandelles, éteint les nuées de néons, recouvert d’un voile translucide les lustres démoniaque où mugissaient les morts, fantômes apocryphes qui tailladaient narquoisement l’harmonie de la maisonnée. Elle enduisit de ses sortilèges le naufrage du nid, l’enfant prodige, doué pour les incantations et les filtres antiques. Sorcière que l’on chuchote dans les autres familles hypocrites, sorcière qu’il faut supprimer que l’on gargarise, montrant du doigt la pauvre déchue malaimé dès sa naissance. La cave comme punition puis la mansarde comme avenir, elle a trouvé le havre dans l’établi de la bibliothèque municipale, dans l’ombrage des gestes alanguis de luxure. Chose d’ailleurs qu’elle ne comprend pas alors qu’elle se laisse doucement guider ; les vêtements tombés sur le sol dans le bruit miel de la volupté, elle, elle observe sereine, les baisers à son cou de porcelaine qu’elle apprécie énormément. Les volages phalanges de son amant sur son corps dénudé, les caresses lascives qu’il se permet, dans son cou elle love ses lèvres, sur ses joues elle pose ses lèvres. Et la violence s’obstine, pétrifiée maintenant, elle ne bouge plus, essaie de repousser le guerrier affamé. Sur le lit les draps s’esquissent de la fleur ravie par le sbire, les pétales fanés sur le tissu trempé des sanglots muets de la majesté.


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