Il est possible d'incarner sur le forum plusieurs créatures de la main de Dieu ou du visage infâme de l'Enfer. Ci-dessous, vous trouverez une liste des créatures jouables et des précisions sur chacune d'elle. En cas de questions, vous pouvez vous rendre dans la FAQ.

Beautés des mers, cauchemars des marins. Elles sont les parfaites sirènes qui usent des chants pour attirer les hommes, pour les entraîner au fond de la mer et les faire y sombrer. Créatures cupides, les monstres des mers, elles arpentent pour semer la mort. Les émotions qui dévisagent, le négatif qui déforme les traits, l'intérieur révélé et le contrôle qu'elles doivent garder. Les corps sublimes et les échos des voix qui résonnent pour les charmer, pour les entraîner vers la mort, noyer les corps et accumuler les sacrifices. Effigie de perfection, les corps sublimes et les océans qui gardent les terribles secrets. L’eau qu’elles doivent éviter pour cacher le corps à moitié muté d’un poisson, sans quoi leurs jambes ne deviendraient que queue de poisson et écailles. La chevelure, arme de choix pour la séduction, une fois coupée, la beauté se fane, le corps se ternit et elle s’évapore. Les corps qui changent, les apparences qu’elles s’amusent à métamorphoser pour plaire, pour sonder les caboches des hommes, pour trouver les préférences et avaler la vie, accumuler les sacrifices. Les corps qui bordent les océans, les hommes noyés, les marins tués, les hommes manipulés.

Dieu a créé la terre, sa création en sept jours. Il a créé les animaux et les hommes, la lumière et l’obscurité, les lupus et les nymphes. Celles-ci se montrent joyeuses, belles comme l’aurore des cieux. Elles ont inspirées les Grecs et les romains qui, pour eux, sont les compagnes des déesses. De pouvoirs qu’elles manipulent, c’est celui de la terre, du sol fertile et les baisers harmonieux de bonheur. Une vue également de richesses quand on les aperçoit nue sous les caresses des cascades. Elles soufflent la vie aux forêts, guident les enfants par les lucioles camarades de jeu ; s’enjouent, s’émerveillent de tout. Car Dieu est leur père et il leur a permis de ne jamais découvrir le malheur et la perversité de ce monde. Les nymphes enjolivent le noir de la boue, de la vermine. Elles sont les Eve encore innocentes, pures de toute l’atrocité du monde.

Issus du folklore écossais ces chevaux des eaux, cannibales et joueurs, sèment la terreur dans les cœurs des fiancées, des jeunes mariés, des enfants, des hommes. Ils tentent par l’apparence trompeuse d’un homme charmant, sourit à la chair bientôt avalée tandis qu’ils leurrent les plus naïfs et les incite à monter sur leur dos. La noyade. Le foie seulement reste pendu dans l’eau, des promeneurs solitaires qui montrent du doigt le ravage causé. Ce sont des chevaux des enfers, braves bêtes magnifiques servant à la monture des princes de l’enfer. Ils n’obéissent qu’à eux. Toutefois, si, par chance, un homme trouve la bride qui lui sert de gouvernail celui-ci pourra s’exclamer chanceux car il possédera un esclave. Ils respirent sous les océans et les lacs comme des crocodiles ils attendent la proie. Certains chevaux ayant pris l’apparence durant des siècles n’arrivent plus à se transformer totalement, des algues alors apparaissent sur leur corps, membranes protectrices contre l’agression des flots.

Malédiction par le sang. Les femmes de la même famille condamnée à porter le fardeau de l’avenir, des images révélatrices. Les cris, les gorges écorchées par les paroles de mort, par les images qui fracassent le crâne pendant la nuit, dans les rêves. L’esprit qui vacille, les hurlements qui détruisent les cordes vocales et les annonces lancées à gorge déployée. Les visions d’avenir au touché, le futur qu’elles connaissent sans contrôler, sans demander. Visage d’horreur derrière les traits humain, l’image immonde dans les reflets et la honte de la laideur. Serpent crieur, iris couleurs sang, visage terne et traits hurlants. Les reflets qu’elles évitent, les contacts qu’elles anticipent, le futur gravé au cerveau et les photos qui déforment le visage. Du flou.

Créatures des enfers. La tentation qui suinte des pores de la peau, les masques qu’ils posent au visage pour charmer le sexe opposé. Serviteurs des princes démons, en quête d’âme à corrompre pour que les armées infernales ne cessent d’augmenter. Les cadeaux qu’ils offrent, les corps qu’ils souillent pour offrir les âmes. Les humains emplis de vices, de désirs et les images de perfection qu’ils peuvent revêtir. Visages changeants et les corps qu’ils adaptent pour mieux séduire, pour mieux s’approprier les corps. Âmes offertes, fidèle serviteur des démons. L’incarnation de la luxure, les vices et les désirs qu’ils s’approprient pour faire céder les humains, pour semer l’infidélité. Insatiable perversion, les envies qui rongent le corps et les jeux qu’ils aiment à poser, manipuler les esprits, manipuler les humains pour les utiliser.

Anges, créatures célestes. Façonnés avant le premier homme par la lumière du divin, ils sont doués de cerveaux obéissants et d’une loyauté incomparable. Des êtres d’une beauté magnifique également. Au paradis ils enflamment l’empyrée, sur la terre ils surveillent et guident les hommes. Ils peuvent leur adresser des messages par les rêves, les éveiller et les soutenir par leur seule force. Ils se rendent invisibles pour préserver le secret de leur existence et vivent, font croire à la normalité des êtres humains. Attirants et subjuguant ils n’adressent pourtant pas la parole de pleine voix, ils s’emmitouflent dans une carapace de protection, ils obéissent aux commandements : ne pas côtoyer d’êtres humains plus que la stricte civilité, ne pas tomber amoureux d’un démon… d’ailleurs de sentiments ils n’ont pas, ou très peu. On pourrait presque les assimiler à des machines.