Les sorcières, créatures infernales, femmes fatales, femmes dangereuses vue comme le souffle du diable ; voilà les mots que l’on entend lorsque ce terme est employé. Les procès de Salem montrent un bon exemple de cette peur que ces humains dotés de pouvoirs inspirent. Pour les gens du commun, les sorcières ont fait un pacte avec le diable : lui obéir en échange de leur souhait le plus cher. Pouvoir et magie noire. Une place en enfer leur ai réservé par les démons gourmands, ainsi ces femmes aux tentations multiples obtiennent quelques privilèges, sur leur peau est gravée des marques apparaissant à chaque sortilège jetés contre les innocents, pour les innocents.

Les sorcières sont généralement nées dans une famille ayant déjà ces capacités : celles de lire la bible et d’y découvrir des formules, des sortilèges, des potions, des baumes, des recettes aux particularités spéciales. Quelques-unes ont même le pouvoir de voir l’avenir, de manipuler les éléments, de lire les pensées. Mais elles possèdent surtout le pouvoir d’illusionner la réalité, de mentir et de miroiter une fausse vérité. Le plus souvent, elles enseignent à leur enfant l’art de la séduction et du pouvoir qu’elles détiennent, la manipulation.

Leur pouvoir grandisse chaque année, selon la nature de l’enfant : bonne ou mauvaise, les événements se déroulent dans un sens positif ou son contraire. Les parents regardent attentivement l’évolution de leur progéniture et, pour discerner les enfants non choisis des enfants élus des tests sont prévus. Agé de quatre ans environ on le place à côté de trois objets : poignard, cierge. Le premier choix, le premier lot. Ainsi si le poignard est sélectionné la magie coule dans son sang, le cierge représente le divin, mortel sera son destin.

On ne les reconnait pas les sorcières, elles vivent comme la normalité. Elles dégagent seulement une aura mystérieuse tantôt innocente et attirante, tantôt acariâtre et méchante. Fait bizarre, les rousses naissent sorcières en générales, très peu de blondes se voient accorder une puissance magique. Ne dit-on pas d’ailleurs que les roux sont les fruits du démon ?

Trois familles de sorcières ont bâtis Crimson Peak. Une famille d’américains après les durs procès de sorcellerie ont vu quelques membres de leur famille décimés. Les Taltos ne sont pas à prendre à la légère, ils œuvrent pour le contrôle total de la ville. Riches comme Crésus les Mayfair (une des branches a péri lors d’un massacre) ont quelques célébrités locales aujourd’hui mortes ; ils régnaient il fut un temps dans une parfaite harmonie cachant leur vice et leur monstruosité. Enfin les Meyrick, être spéciaux car nécromanciens, sont les plus calmes et les plus sereins, ils représentent la neutralité tandis que les autres se déchirent mutuellement.

Meyrick résonne dans les gorges, la peur que l’on entend dans la voix des initiés, ceux qui connaissent la nature véritable de cette famille mystérieuse. Ils voguent ces êtres condamnés, ne parlent pas, ils utilisent toujours les mots à bon escient, jamais un secret divulgué. Dans leurs yeux l’on peut apercevoir les déviances de quelques-uns, des enfants du démon. Un bijou orne le cou des élus, celles talentueuses que l’on chérie, que l’on cajole. Nécromancienne, nécromancien. Dans leur château, dans leur logis, des murmures s’éternisent, ceux de quelques cachotteries chuchotées dans l’ombre d’une pièce à l’abri des agates indiscrètes. Ils savent s’accoupler dans la masse, ils savent disparaitre quand le besoin pressant se faire ressentir. Ils ont les exorcistes en haine et les vampires en fascination. La mort semble être un jeu pour eux, et, quelques fois, l’on entend des souffles d’outre-tombe, l’on voit des charognes se mouver dans les rues délabrées. Hades est leur père, Perséphone leur modèle à celles souriante, priant devant l’autel l’au-delà.

Les Meyrick sont composé de trois branches, trois frères ayant donné naissance à beaucoup de sorciers et de sorcières. Voici leur arbre généalogique, les personnages sont jouables bien évidemment et les prénoms négociables

Gunter (53 ans) marié à Andraste (52 ans)
- Epona (35 ans)
- Belenus (29 ans)
- Isolde (17 ans)

Wotan (67 ans) mariée à Candace (60 ans)
- Lydia (34 ans) (PRISE)
- Hosanna (30 ans)
- Claudia (25 ans)
- Brynja (18 ans)

Balder (56 ans) marié à Esther (54 ans)
- Howard (35 ans) (PRIS)
- Baldr (35 ans)

Mayfair s’élance dans une danse fascinante ; cette famille aux yeux de biche cache les vices des grandes dictatures. Dans leur manoir aux pierres blanches sommeillaient le patriarche, canne à sa paume dentelée, les rubis flamboyant au sursaut de la mauvaise action de la journée. Famille de chercheur, famille d’obsédés, ils ont, de tout temps, aimé posséder les reliques divines, les symboles infernaux. Collectionneurs, des pièces entières sont dédiées aux grimoires parcheminées, aux recèles des objets rares. Avare dit-on en pointant du doigt les figures de leur progéniture, mesquin aussi ; on ne s’approche pas, toujours l’on reste de marbre au loin de ces êtres perdus. Ils vivent dans le faste d’une richesse nostalgique, dans la gloire du passé souverain. Des tiares, des couronnes dans des vitrines, ils paraissent muets de leur intention, hypocritement balancent des mots de miel. Quelques rares personnes contrôlaient cette magie puissante, cette magie fascinante du vaudou, poupées écartelées dans les mains des perverses. Aujourd’hui l’une des parties est décimée, arrachée, dans les limbes l’on entend les hurlements de ces âmes condamnées.

Les Mayfair sont composé de deux branches, deux frères ayant donné naissance à beaucoup de sorciers et de sorcières. Voici leur arbre généalogique, les personnages sont jouables bien évidemment et les prénoms négociables

Demyan(64 ans, décédé) mariée à Eden (63 ans, décédée)
- Hell (19 ans) (PRIS)
- Haldor (7 ans, décédé)

Fionnlagh (45 ans) marié à Belinda (40ans)
- Abilene (20 ans)
- Eunice (19 ans)
- Marie (18 ans)
- Sherah (17 ans)
- Zipporah (16 ans)

Taltos tombe dans les tréfonds des souvenirs, remarquable lorsqu’on sillonne la ville dans le quartier historique ; un bâtiment de granit et, dans le couloir se déchirent quelques photos vieillies, aux couleurs sépias. Ici trônaient les sorciers de malheur, dans leur sillage ils soufflaient des demandes, ils chuchotaient de leur pouvoir brumeux. Il fut un temps où régnait la chaleur de leurs haleines putrescentes, leurs yeux incendiant les pauvres touristes. Maintenant ils errent dans la ville. Perdu leur pouvoir, leur grandeur ; ils se mêlent dans la masse. Mais, dans l’ombrage, dans la maison maudite que les enfants montrent du doigt, l’angoisse et l’imagination mêlée, s’assourdissent des sons aux instruments déstructurés. Des fioles qui volent, des armes chirurgicales, ici tremblent les curieux qui, d’expérience ont su créer la domination des émotions. La dernière descendance s’éteint peu à peu, ivre de pouvoir cependant, de fierté sifflante, ils patientent, savent que l’heure est proche, l’heure de la guerre au maire de la ville, l’heure de la guerre aux exorcistes. Ils ne craignent rien ces sorciers, ces sorcières. Ils foncent tête baissée, comme le serpent dans l’arbre pécheur, ils n’agonisent pas, ils hibernent avant la tempête.

Les Taltos sont composé d'une branche, un homme ayant donné naissance à beaucoup de sorciers et de sorcières. Voici leur arbre généalogique, les personnages sont jouables bien évidemment et les prénoms négociables

Dimitri(70 ans) marié à Ariane (68ans)
- Dimitri (39 ans)
- Cornelius (37 ans)
- Heathcliff (33 ans)
- Iphigénie (29 ans)
- Arsène (26 ans)
- Alcide (24 ans)
- Brunhild (22 ans)
- Charon (22 ans)
- Dalia (15 ans)