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 Hellornÿa - QUEEN OF DARKNESS

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MessageSujet: Hellornÿa - QUEEN OF DARKNESS   Hellornÿa - QUEEN OF DARKNESS EmptyVen 17 Juil - 23:13

Si tu pouvais lui parler, tu dirais certainement qu’elle ne devrait pas être comme cela avec les hommes, que certains peuvent être bons. Pas seulement Alan, en fait. Mais tu ne peux que battre de la queue, lécher ses joues et manger des choses que même les plus grands amateurs de viande ne pourraient engloutir. Alors que tu venais de l’entendre rentrer, tu n’as pas bougé les poils, tu as plutôt décidé de garder la tête entre tes pattes, les paupières couvrants tes yeux. Tu l’aimes, beaucoup, mais tu hais aussi ces regards meurtriers de l’homme qui vient parfois lui rendre visite - même si dans le fond, tu sais qu’elle te protège. « Cerbère ? », vient-elle de prononcer doucement depuis le seuil de la porte. Une voix douce, que tu apprécies, malgré les choses qu’elle hurle parfois, tard dans la nuit. Tu accours vers elle, comme un bon chien, espérant avoir une petite récompense comme un de tes gâteaux préférés. Juste une caresse, pauvre petite caresse qui s’étale sur ton ventre, ton misérable petit ventre. « Hell vient à la maison, dans quelques heures. Il faut tout préparer » tu ne comprends pas pourquoi la jeune femme doit passer, il n’y a rien d’important pour elle ici. « Ce soir, tu auras un bon morceau de bras pour dîner » si Cerbère pouvait déglutir et s’enfuir en courant, il le ferait sans peur. Mais là, il ne peut faire mine que d’accepter, comme un bon animal à l’esprit avide de sang.

Hell, Hell, douce créature au visage angélique. Elle ne sait pourquoi, mais cette gamine, elle se doit de la couver, de la guider, de la posséder. Elle veut la voir sombrer, ramper, crier à ce qu’on lui donne clémence dans les entrailles des Enfers. Elle est tellement naïve et son physique la rend tellement faible et innocente que Lilith serrait capable de vomir de l’or afin de lui offrir un nouveau corps. Alors qu’Arkornÿa est concentrée à ficeler les mains et les chevilles de son bien-aimé amant, elle ne se doute pas une seule seconde de la suite des événements. Elle connaît maintenant Hell depuis quelques années, elle lui explique, par des propos parfois poussés et déplacés, la place de la femme au sein d’un couple. Quoi de mieux que la pratique pour témoigner ses propos. Trois coups contre la porte, l’heure du crime approche. De l’élévation, ou plutôt, du crash.  « Entre, la porte est ouverte », des paroles baignées dans la douceur, alors qu’intérieurement Lilith n’a qu’une envie. Agripper la chevelure de la jeune femme, coller son crâne au-dessus des flammes pour lui faire sentir la chaleur de son prochain chez-elle. Soudain mais lentement, le brun lentement attaché décide de prendre la parole. « S’il te plaît, laisse-moi.. », relevant les yeux vers le jeune homme, elle ne peut s’empêcher de soupirer lentement, arquant ses sourcils avant de prononcer quelques mots qui confirment directement sa personnalité « Garde ta salive, on pourra faire plus rapidement glisser les lames » et dans un geste qui lui ressemble, elle n’hésite pas à poser ses lèvres carmines sur celles humides du futur défunt.  Au même moment une ombre traverse la pièce, Hell est enfin arrivée entre ses murs. Léger accueil de la part de Cerbère, puis vient enfin l’hôte, le sourire vicieux sur le coin des légères, un tantinet dragueur. Elle agrippe lentement ses mains, et l’attire vers l’homme attaché et maintenant bâillonné. Agenouillant la jeune femme face à l’homme en appuyant sur ses épaules, Lilith ne s’empêche pas et s’approche de l’oreille gauche de la jeune fille pour y susurrer quelques mots. « Je veux qu’il souffre, Hell », des paroles susurrées, des paroles chaudes qui glissent contre la peau innocente de la jeune femme. Se relevant et laissant la plus jeune des deux au sol, la doyenne de ses lieux s’avance maintenant vers la cuisine, le sourire blanchâtre collé sur derrière ses lèvres légèrement taquines « Cookies ? »
crackle bones
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Hell Mayfair

‹ MESSAGES : 744
‹ DATE D'ARRIVÉE : 26/06/2015
‹ L'ENDROIT : Dans les limbes de son officine magique

FROM DUSK TILL DAWN

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MessageSujet: Re: Hellornÿa - QUEEN OF DARKNESS   Hellornÿa - QUEEN OF DARKNESS EmptyDim 26 Juil - 19:20

QUEEN OF DARKNESS
L’ingénue s’interrompt, dans le grenier enivré des particules de soleil strident, la main nacrée se pétrifie sous la chaleur de l’engin téléphonique. Elle n’a pas l’habitude d’appuyer sur les touches métalliques, ses doigts arachnées se faufilent doucement dans la litanie du son apocryphe, quelques vibrations encore tandis qu’elle s’élance dans les escaliers, divines créature, enchanteresse magicienne. Les pas se meurent sur le parquet bruni, depuis des années déjà qui recueille les mélopées astrales, ce sang ayant giclé sur le sol stérile de la maison Mayfair, manoir désabusé, charogne condamnée. La sirène s’acoquine d’une pomme grenat, dans ses paumes scintillantes les neiges océans elle coupe délicatement les vestiges d’une peau de parchemin, laisse sur l’assiette des arabesques de présence. De ses iris flamboyants, l’enfant des larmes cherche le compagnon, celui parti dans les ruelles obscures pour grignoter peut-être quelques ruines d’un garçonnet pâle et victime d’un bourreau sordide.

D’une robe habillée, elle sonne dans son manteau fumant, pourpre de l’innocence déchue, le chérubin des présages funestes qui s’empoisonne dans les couloirs de l’intruse. D’intruse ne porte que l’adjectif, son prénom se love dans l’esprit de la gamine, pucelle démembrée, froide d’une justice dissipée. Elle ne se souvient pas les mémoires de cette rencontres mystique, d’elle la reine paradant dans les alcôves infernales elle a glissé ses ambres dans les siennes. Elle ne comprend pas non plus lorsqu’elle la guide vers l’obstacle curieux du dément, prisonnier, lié, arraché à la contemplation de ses enfants qui, sûrement, doivent profiter d’un film nauséabond à la télévision. D’un chuchotement, secret partagé, elle sourit distraitement, le temps de relever sa sœur amie, le manche du poignard aiguisé qui s’estime affamé. Alors les corolles de carmin s’effilent sur le torse du vagabond, pauvre malheureux qui geint dans l’espace étroit d’une intimité, mais les hurlements s’échappent de sa gorge aride, les cris sautillent sur les murs blanchâtres. Hell ne se stoppe pas, Hell ne sanglote pas ; l’insouciante ayant les gestes du trépas, elle sait. Le corps grotesque de l’autre finit par s’affaisser, émerveillée la sorcière qui admire la faiblesse, espérant tendre la main à la mère immortelle, faucille à ses babines de moire sournoise mais elle ne vient jamais. Jamais encore les mystères dévoilés aux prunelles de la chipie, l’oiselle charbon qui se dirige tranquillement dans la cuisine, touche mélancoliquement le cristal rempli du breuvage d’or.

Elle dit de sa voix carillonne, elle dit le quotidien insignifiant, pose quelques questions ; son épiderme de lait doux et frêle se lisse aux expériences enfantines, elle envisage des senteurs d’antan, pêche une tige de saveur pour brûler le bout opalescent. L’odeur de la mort vengeresse se distille dans les bulles aphrodisiaques de l’encens, Hell s’assoit tristement, son visage poupin sur les rives sombres du sol artificiel. « Suis-je si candide ? » Une pause encore, elle ne se permet pas les mots au crochet de l’expression, les hautes voix qu’elle ouït parfois, seule sur son banc blanc, au-dessus l’arbre se lamente des essences chastes, disparues dans les naufrages du soufre caractériel. « Il se moque. Je vois qu’il se moque. » Et les phrase voltigent sacrificielle, le fil s’épuise éreinté par les douleurs sauvages du cœur de la déesse, tête posée sur ses genoux, sa chevelure aux longues mèches lactescentes ; elle périt dans les limbes de ses incertitude, elle offre les mésanges de ces demandes à la mère pernicieuse. Tend la main dans un sursaut d’affection, ce langage d’amour patriarcal qui traîne, geint, surgit au gouffre de ses entrailles anesthésiés. « Raconte-moi une histoire. Celle des aventures que tu as vécue. Confis moi un souvenir que je garderai précieusement. Apprend moi ce que c’est, l’interdit, le fruit dérobé aux connaissances subtiles. » Elle chante l’embrasée, son visage concentrée vers les orbes de sa bienfaitrice, ses agates illuminées par les dérives de la nuit qui se lève nauséeuse, agenouillée dans son lit de pierre à l’affut des meurtres, déviances maladives de ses descendants vertigineux.
(c) AMIANTE
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