(i never wear your broken crown) La Terre, belle inconnue sur laquelle elle galope, court derrière un ange égaré, un beau diable qu’elle refuse de perdre. La trace qu’elle poursuit depuis des jours, cherche la porte du royaume nouveau. Les empreintes d’un chassé, d’un aimé qu’elle refuse d’abandonner. De deux qui font cogner le cœur maladroit. Aimer. Un terme curieux, un emprunt aux mortels. C’est donc ça ce qu’elle ressent. Aimer. La porte est devant son regard, close. Des coups jusqu’à s’en défaire les phalanges, à attendre la reconstruction des tissus, et de nouveau elle frappe, elle hurle pour qu’il lui laisse l’entrée. Qu’il ne s’enferme pas. Attends-moi qu’elle chuchote. Personne. Ils ricanent les autres, les tombés, les ailés brûlés. Ceux qui ont suivi la Chute. Ils se moquent de la Messagère venue pleurer sur la perte du plus bel ange. Lucifer. Elle s’endort devant la porte, les ailes repliées sur le corps, cocon de protection. Gabriel n’entend pas les pas, n’entend pas le sournois qui tranche les plumes. La défaite. Au matin. Elle cherche, elle hurle, la douleur au dos, la douleur au corps. Le manque. Amputée. Incapable de se relever, le corps en boule, les membres chétifs. Tremblements. Perte. Peur. Les émotions humaines font cravacher le cœur. Elle devient comme eux… faible. Deux portes condamnées. La punition divine. Condamnée sur Terre. A l’errance. A la vie sans fin. A attendre l’Apocalypse. Un nom qu’elle murmure pendant des siècles, une identité qu’elle grave chaque jour dans la chair, au bras, lui… lui… lui !

(cage me like an animal). Les vies dansent, et meurent, les petits pas qu’elle observe, ces fracas d’inutilité qui jonglent dans la rue. Elle aimerait à côtoyer La Mort pour lui dérober son carnet, jolie possession qu’elle convoite depuis des siècles. Le parapluie ouvert couvre des gouttes assassines, de l’eau qu’elle craint. Les pas pressés afin de rentrer, de vivre comme une vulgaire humaine. Des années qu’elle s’est égarée sur une terre non reconnue comme sa maison. L’habitation se dessine, impérieuse construction. Petites mains qu’elle a fait travailler nuit et jour pour posséder ce bijou architectural. Autant employer les maigres qualités des mortels… La demeure ploie sous les possessions des temps anciens, de ces superbes rapportés lors de séjours à l’autre bout du monde. Archéologue dans une autre vie. Pour une autre identité. Et à présent… psychiatre. Un choix au hasard. La robe chute au sol, l’apparat qu’elle défait et vogue jusqu’à la chambre où se déploie un miroir. C’est toujours le même schéma, l’observation des cicatrices au dos, des verticales non refermées, des plaies laissant apparaître les branches fanées. Elle hurle jusqu’à faire résonner son cri au lointain, jusqu’à lui, l’infâme qu’elle sait présent, dans son ombre. L’ange en armure.

(bones) Infamie. Trahison. Horreur. Les miroirs de la maison sont brisés, les morceaux au sol. Le sang au parquet. Elle avance Gabriel, les pieds tachés, massacrés, le visage barbouillé, les mains déchirées. Elle avance la dame en deuil. Nue. Le corps changeant qu’elle n’avait pas vu. Une remarque d’un mortel, quelques mots à propos d’un enfant. Elle n’avait pas compris, n’avait pas assimilé ce qu’il adviendrait d’une nuit avec les sauvageons. L’enfant est là, grandissant, à se nourrir, à se débattre dans le ventre. Tuer. Tuer. Tuer. Les armes disposées sur la table de la cuisine, des improbables. Le ciseau qu’elle prend, entaille la chair, coups assassins et arrache la peau, sectionne. Les entrailles fouillées, vidées. A la recherche d’un étranger, d’une gangrène. Lui qu’elle déloge, qu’elle jette sur le sol. Le cordon coupé. Elle hurle à la douleur, elle chute. Fracas du crâne, des os. La mort n’est pas pour elle. Les plumes d’un autre qui font ombre sur le corps disloqués. Des mots qu’elle entend. Pas la force de se relever. Le détesté qui la sauve. Au matin. Il ne reste rien. Un cauchemar.  

J'ai vu que je t'avais même pas souhaité la bienvenue mais comme t'es une égoïste capricieuse je n'en éprouve aucun remord Bon... c'est quoi cette perfection encore une fois ? Et une sale gosse encore, Michael il est déjà dépité parce qu'une femme ça doit obéir ET C'EST TOUT ! CHACUN SA PLACE (dans le lit conjugale ). Psy je dirais même pas, c'est pas un métier pour les femmes et... Et voilà je t'aime
Petit cadeau (pour pallier à mon maigre commentaire, mais tu sais déjà tout donc hein... ) TU CLIQUES

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de l'Enfer, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres villageois de Crimson Peak. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.