Mon doudou contre la poitrine, je marchais sur la pointes des pieds. Je m'étais toujours jugée assez grande pour ne plus avoir besoin de Gras Double, mon nounours en peluche. Trop fière et indépendante, déjà à cet âge, je le cachais bien soigneusement dans le fond de ma malle. Je n'avais plus besoin de lui mais il avait veillé tant de fois sur moi que je ne m'étais jamais résolu à le jeter. Depuis que maman était "partie", je l'avais sorti de sa cachette. La langue pendante sur le côté, j'avançais le plus discrètement possible à travers le long couloir.... et plus j'avançais, plus les voix tonitruantes de mon père et de ma tante se faisaient perceptibles.

— C'est de son père dont elle a besoin! s'écriait Savannah.

Savannah a toujours été présente pour moi. Bien avant que maman ne s'en aille, elle me protégeait et veillait constamment sur moi. Rarement je l'entendais hausser le ton et même du haut de mes onze ans, je comprenais que la situation était grave.

— Et je serais là, se justifiait mon père.
— Dans deux ans, c'est ça?!

L'ironie transparaissait aussi clairement que la lune dans la nuit. Serrant d'avantages mon nounours contre moi, j'entrepris de descendre les escaliers. Les entendre ne me suffisait plus. J'avais besoin de les voir, j'avais besoin de comprendre ce dont ils parlaient. Arrivée à mi-chemin, je pouvais voir tante Savannah. Les poings sur les hanches, elle toisait mon père de ses grandes prunelles azurées. Je ne voyais mon père que de dos. Toutefois, je le connaissais assez pour deviner la colère crisper sa mâchoire carrée.

— Tu crois que c'est facile pour moi! Ma femme est morte mais ...

Morte? Non... C'était impossible. Se mot se répétait sans cesse dans ma tête. Impossible. Non. Le reste de la conversation ne parvenait pas à mes oreilles. J'étais trop troublée. Choquée. D'abord assommée par les mots, je prenais de plus en plus conscience de toute l'ampleur de ces mots. Les sanglots m'envahir aussitôt, secouant ma frêle carcasse de spasme. La vue brouillée de larmes, je descendais en trombe. La colère se mêlait à cette douleur transperçant ma poitrine de sa lame putride. Les yeux se braquèrent sur moi. J'abandonnais Gras Double sur le sol, fonçant droit sur mon père. De mes deux petits poings de mouche, je frappais avec colère le ventre bien en muscle du militaire.

— Tu mens! ma propre voix me semblait étrangère. Les mots franchissaient péniblement mes lèvres. Maman est pas morte! Les mains de mon père saisirent mes poignets et les sanglots reprirent de plus belle. Parler me devenait douloureux. Tu as dit qu'elle était partie! Elle va revenir!

Bien entendu... elle n'était jamais revenue.




— La meilleure défense c'est l'attaque, n'oublie jamais ça.

Pas le temps de répliquer. Son poing massif approchait dangereusement de mon visage. Je pivotai, évitant de justesse la douloureuse collision. Dans ce même élan, mes doigts saisirent le poignet destructeur alors que ma main libre se comprima pour aller dire bonjour à cette mâchoire carrée. Sa grosse paluche para mon coup et son pied s'enfonça dans mon estomac avec force. L'air s'expulsa de ma bouche. Mon corps se plia en deux et la bile me monta à la gorge. L'espace de quelques secondes mon souffle se coupa également. Il n'y allait jamais avec le dos de la cuillère.

— Allez. Debout Azalea. Je n'ai pas élevé une chochotte.

Un rire amer se fit entendre. Un rire transportant avec lui son lot de désagrément. Mon estomac hurlait sa meurtrissure. Père m'avait élevé... Deux ans après la mort de maman. Il voulait à tout prix terminer son contrat chez les militaires. Il voulait partir en restant clean, disait-il. Alors il n'avait pas hésité à me laisser entre les mains de Savannah. Ignorant mon envie de faire la carpette sur le sol, je me redressai et fonçai droit sur lui. Il m'esquiva et me poussa en avant. Surprise, mes pieds s'emmêlèrent et je m'effondrai sur le bitume. Le choc fut rude mais je ne perdis pas de temps. Je roulais sur le dos. J'entendais le bruit de ses grosses bottes approcher. Si vous pensiez qu'il était là pour m'aider à me relever... Vous fourrez le doigt dans l'oeil. Il se pencha vers moi, prêt à m'empoigner.

— Ça suffit, vous deux, intervint la douce voix de Savannah.

Toujours penché, il tourna sa tête en direction de la grande blonde. Profitant ce moment d'inattention, je me saisi de ses bras le tirant vers moi. Sa carrure de guerrier des temps modernes s'écrasa contre moi. Bloquant son pied à l'aide de ma jambe, j'enroulai également mes bras autour de sa taille.  je basculai avec vigueur mon bassin en avant et l'instant d'après, j'étais au-dessus de lui. Cette fois, quand mon poing percuta sa mâchoire, il n'eut pas le temps de le parer.

— Je ne suis pas une chocotte.

Satisfaite, je me levai et rejoigni Savannah. Sans mes escarpins, elle me dépassait d'au moins dix centimètres. Mon père, lui... il me dépassait de trente centimètres. J'étais entourée de géant et pourtant j'étais loin d'être naine.

— Tu lui mène la vie dure? me questionna t-elle, m'adressant un clin d'oeil.

A cette question, un marmonnement se fit entendre. Nos têtes se tournèrent vers mon père se relevant, visiblement pas content d'avoir été mis à terre par moi. Savannah me tapa amicalement l'épaule et se dirigea vers le militaire. Quant à moi, je m'installais sur le banc.

— Regarde les pros faire, me conseilla t-elle avec un sourire mutin.

Les deux se mirent en position de combat et l'instant d'après, ils s'échangeaient déjà des coups. Attrapant distraitement une bouteille d'eau, j'observais Savannah avec admiration. Elle se mouvait avec grâce et rapidité. Chacun de ses pas s'annonçaient aussi léger qu'une plume mais ses coups aussi féroce qu'un poing d'acier. Mon père n'était pas en reste. Vif et endurant, il encaissait sans broncher pour mieux contre attaquer. Une part de moi détestait mon père pour m'infliger de tels entraînements. Depuis son retour, ma vie semblait s'être mis sur pause. Je partageais mon temps avec les études et les entraînements. Je regrettais l'époque où c'était exclusivement tante Savannah qui s'occupait de moi. D'un autre côté, quand j'étais là, à regarder ces deux forces de la nature combattre, je les enviais. D'une certaine manière, je voulais être comme eux... Comme elle. Indomptable. Sauvage et dangereuse. Malgré mon admiration, ses entraînements ne prenaient pas de sens à mes yeux. Oui, le monde était dangereux... Mais je n'étais pas un soldat. Si un voyou cherche à voler mon sac à main, un simple coup de parapluie dans les parties suffiraient. Pas besoin de connaître mille et une tactique de combats. Il allait devoir comprendre qu'à quatorze ans, j'avais d'autres envies, d'autre besoins.



Sans grande conviction, j'apportais un dernier coup de brosse à ma chevelure. Cette longue crinière d'un noir prononcé représentait bien mon état d'esprit du moment: sombre, sans vie, terne. Mes prunelles se posèrent sur le reflet du miroir... et tout ce que je voyais, c'était le vide, le néant. Plus rien ne semblait animer mon regard. Je ne ressentais plus la peine. Je ne ressentais plus la douleur. Je me sentais anesthésiée et c'était bien pire. J'entendais les pas de mon père. Il approchait. D'habitude silencieux dans ses mouvements, il annonçait son arrivée volontairement, je le savais. Peu de temps après, à travers la projection du miroir, je pouvais voir la porte de ma chambre s'ouvrir sur sa grande carrure.

— Tu es prête, ma puce?

Sa voix, comme les traits de son visage, n'exprimait rien. Il gardait la tête haute. Il prenait sur lui. Pleurer était pour les faibles, disait-il souvent... et même si je le détestais de ne pas avoir craqué une seule fois... Je me rendais compte que j'étais devenue comme lui. Ce que je prenais au départ pour de la fierté, n'était au final qu'une façon de rester fort pour nous deux. Sauf qu'il s'agissait de sa soeur. Il avait le droit de prendre appui sur moi, pour une fois. Je n'étais plus une enfant. J'avais dix-neuf ans. L'âge où on commence doucement à devenir adulte... Et j'allais devenir une adulte sans Savannah à mes côtés. Une pensée furtive me nouant instantanément la gorge.

— Oui... répondis-je sèchement. Mais je trouve ça ridicule!

Me détournant du miroir, je me retournais pour lui faire face, sans l'intermédiaire d'un reflet débile.

— Aza...
— Elle n'est pas morte!

Pas encore en tout cas. Stoïque, mon père ne répliqua rien. Il voyait à mes poings comprimés que la colère couvait en moi. Le moindre mot de travers pouvait déclencher la pire des bombes. Nous le savions tout les deux et ça façon de prendre des précautions m'énervait d'avantages. Dans le fond... qu'il se taise ou prenne la parole... pour moi c'était la même chose.

— Elle a disparu, papa. DISPARU depuis seulement deux semaines, me passant une main dans les cheveux, j'essayais de ravaler cette montée de larmes brouillant ma vue,  et tu veux qu'on enterre un cercueil vide?

Ma voix se fit plus faible, brisée. Respirer devenait difficile. Il s'approcha de moi et moi, je me reculai. Je ne voulais pas être touchée. Je ne voulais pas de réconfort. Je voulais ma tante. Une part de moi s'attendait à la voir débarquer comme elle avait si souvent l'habitude de faire. Je ne pouvais pas croire que c'était sans espoir... je ne voulais pas baisser les bras... Pas comme lui.



  La musique vibrait contre ma cage thoracique. Elle berçait les âmes les plus rebelles. Elle domptait les corps pour les façonner à son image. La musique. Elle dictait sa loi, nous imposant son rythme. Elle nous inspirait. Elle nous transportait. Ultime pantin de son théâtre. Mes prunelles s'attardaient sur tout ces corps se mouvant en rythme avec des enceintes. Ivres d'alcools. Ivres de libertés. Pour certains, les masques tombaient. Ou au contraire, c'était le moment de devenir quelqu'un d'autres. Assise sur le sofa réservé au V.I.P, j'étais témoin de cette comédie humaine. La main réconfortante de mon mari réchauffait mon genou. Par réflexe, mes doigts caressèrent son bras. C'était instinctif. Son contact me réconfortait. Nul besoin de paroles. Sa présence à elle seule suffisait. Se penchant à mon oreille, il fut tout de même obligé de crier dans mes oreilles pour se faire entendre.

— Elle a l'air de bien s'amuser.

Comprenant de qui il parlait, mes yeux balayèrent la foule jusqu'à tomber sur elle.Riley. Sourire aux lèvres, son corps de danseuse se libérait de ses entraves. Elle attisait bien des regards. Elle enflammait bien des esprits. Aux prises d'une danse endiablée, le monde autour d'elle semblait s'être effacé. L'homme se trémoussant à ses côtés promenait ses mains sur les hanches de Riley, se penchant constamment à son oreille pour lui déblatérer des choses dont je ne voulais rien savoir.

— C'est à se demander si c'est l'anniversaire de ta soeur ou le tiens, criais-je en reportant mon attention vers Damien.

Ses prunelles s'illuminèrent. Lueur de malice. Sourire mutin au coin des lèvres. La promesse silencieuse d'une nuit enflammée. Sa main remonta lentement le long de ma cuisse, comme pour illustrer le fond de sa pensée. Un frisson parcouru mon corps, m'électrisant. Nous étions mariés depuis cinq ans mais la passion ne s'était pas éteinte. Son ascension s'arrêta. Si au départ j'associais son geste à de la pudeur, je compris bien vite à son froncement de sourcils qu'il n'en était rien. Ses prunelles demeuraient figés sur un spectacle qu'il n'appréciait guère. Intriguée, je tournais ma tête à la recherche de son mécontentement. Je compris bien rapidement. Riley et l'homme ne dansaient plus. L'inconnu semblait se confondre en excuse devant une Riley toute confuse qui finit par partir.

— Reste là, je m'en occupe.

Joignant les gestes à la parole, je posais mes mains sur les épaules de mon mari et me mit debout. La colère déformait les traits de son visage et comprimait ses poings. Quoi qu'il ai pu comprendre, il avait une envie folle de démonter l'inconnu. Pourtant il resta bien docilement à sa place pendant que je m'élançais parmi la foule. Je n'étais pas devin mais je connaissais Riley. Partir sans nous? Aucune chance. Nous avions les clés de la voiture. Partir dehors? Bien trop frileuse, elle n'avait qu'une robe sur elle. A tout les coups elle était partie au toilette. Après avoir bravement bravé la foule, il me restait encore à descendre quelques marches étroites avec mes escarpins digne de véritables échasses. Un exercice difficile mais je gardais néanmoins la tête digne et le regard fier.  Hésitante devant la porte des toilettes... de vous à moi j'étais répugnée à l'idée de toucher la poignée. Trop de germe. Trop de microbe. Je détestais les toilettes publiques... par chance une jeune femme sortie et j'en profitais pour rentrer sans avoir à toucher quoi que ce soit. Une fois à l'intérieur, je pouvais voir Riley, adossée à un mur. Ses claires prunelles étaient remplis d'eau, témoignant de son état de trouble.

— Riley? l'interpellais-je.

Ici, pas besoin d'élever la voix. La musique continuait de vibrer contre les murs mais c'était bien moins assourdissant.

— Qu'est-ce qui ne va pas?

Inquiète, je m'approchais d'elle. En signe de réconfort, je voulais placer une mèche rebelle derrière son oreille mais elle repoussait avec violence ma main. Surprise, je me reculais de quelques pas.

— Laisse-moi tranquille.
— Pas avant que tu ne me dise ce qui se passe. Cet homme t'a fait du mal?
— Non! Non... au contraire...

Ma confusion n'en fut que plus grande. Quel était donc le problème? Où voulait-elle en venir. Penchant ma tête sur le côté, je l'observais, cherchant à comprendre. Mal à l'aise, elle s'humecta les lèvres, regardant partout... sauf vers moi.

— Riley... insistais-je.
— Il m'a dit que j'étais belle. Que c'était inconcevable qu'une femme formidable comme moi soit célibataire. Qu'il voudrait bien m'embrasser.

Un faible sourire étira mes lèvres. Un sourire dénué de joie.

— Où est le problème alors?
Où est le problème?! explosa t-elle, me fixant avec incrédulité. Le problème c'est que c'est exactement ce que je souhaite entendre depuis des années... Mais que ça ne venait pas de toi.

Mon corps se figea net. Je n'étais pas censée ressentir cette éclosion de papillons dans mon ventre. Je n'étais pas censée éprouver ce sentiment de plénitude. Non... Je n'étais pas censée ressentir tout ça. C'était pourtant le cas. Troublée, je tâchais de trouver les mots justes. Les mots désamorçant la bombe sur laquelle nous nous trouvions. Depuis notre première rencontre, j'avais ressenti un petit quelque chose pour Riley. Un petit quelque chose que j'avais tassé sur le côté depuis tellement longtemps. J'avais appris à la connaître... j'avais appris à l'aimer... mais muée dans la certitude d'un sentiment non réciproque, j'avais tout simplement étouffé le cas. De toute façon j'étais mariée... Mariée à son frère. Quel avenir aurions-nous pu avoir? J'aimais mon mari. J'aimais sa soeur. Comprenant mon trouble, comprenant ce que cela semblait signifier, elle s'approcha. Je voulais lui dire de reculer. Je voulais lui dire de partir. Je n'en fis pourtant rien, allant même jusqu'à combler moi aussi l'espace nous séparant. Ses lèvres se posèrent sur les miennes, apportant son lot d'exaltations.

... J'étais foutue.



  En éclat. Ma vie venait de voler en éclat. Aussi brutalement qu'un accident de voiture. Aussi brutalement qu'un crash d'avion. Je me retrouvais seule. Seule avec mes regrets. Seule avec mes remords... Seule avec les éternels "et si"... Et pourtant, une part de moi ne parvenait pas à regretter ces dernières années. Si aimer deux personnes étaient un crime, alors tant pis. J'étais présentement en train d'en payer les frais. Damien avait appris ma liaison avec sa sœur... de la pire manière qu'il soit. Il nous avait surpris. Il n'était pas censé rentrer aussi tôt. Il n'était pas censé nous voir... Rien de tout cela n'aurait du arriver. Pourtant... l'inévitable nous était tombé dessus. Après tant d'années de mensonge, il fallait bien que la vérité éclate. Je ne pensais pas qu'elle se présenterait sous cette forme. Tout s'enchaîna rapidement. Le divorce. La perte de mon emploi. Très vite... j'ai pris conscience que mes amis étaient ses amis... Si il était bien entouré, moi, je m'étais retrouvée toute seule. Mon père n'était pas là... Je crois qu'il ignorait mes appels. Sa fille, en plus d'être une infidèle, était aux filles. Je suppose que c'était deux choses ignobles à son gout... pour lui, qui était resté fidèle à ma mère... même après sa mort. Mon monde s'écroulait mais je ne comptais pas sombrer. Je m'étais plantée mais je ne voulais pas me morfondre sur ce qu'aurait pu être ma vie! Je n'avais plus de boulot? Pas grave, ça me laisserait le temps de travailler sur mon idée de roman. Elle germait en moi depuis si longtemps... Il était temps de laisser ma créativité jaillir. Je n'avais plus réellement de maison? Pas grave! Dernièrement, j'ai reçu un mail très intéressant, concernant des faits étranges survenus à Londres! L'endroit me semblait parfait pour laisser ma créativité littéraire jaillir. Avec le reste de mes économies, j'ai prit le strict nécessaire et ... me voilà qui débarque fraîchement.

PARDON j'ai été trop lente à lire mais c'est qu'elle est bien belle ta fiche... longue mais jolie.
Puis ton personnage c'est un petit nouveau à Crimson Peak, la pauvre, faut pas qu'elle se fasse manger par les méchantes créature ! Puis une humaine je ne peux qu'applaudir ton choix.
Te voilà valider

Félicitations, tu es validé(e). Avant de franchir les portes de l'Enfer, voici quelques conseils qui pourront t'aider à survivre. D'abord, il te faut VÉRIFIER TON AVATAR DANS LE BOTTIN pour avoir la certitude qu'aucun double, maléfique ou bénéfique, ne vienne te voler ton visage. Ensuite, tu peux aller CRÉER TA FICHE DE LIENS ET DE RPS afin de ne pas terminer en âme noire et solitaire. Pour ce faire, tu peux aussi CRÉER UN SCÉNARIO et peut-être retrouver un visage de ton histoire, une personne avec qui survivre et mourir dans ce chaos. Enfin, si tu veux te détendre et oublier les sombres mémoires du passé, tu peux aller FLOODER avec les autres villageois de Crimson Peak. Mais n'oublie pas, il faut toujours se méfier de son voisin, ici. Alors, bon courage et bon jeu.