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 Life is a gamble at terrible odds - Héraclès

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Howard Meyrick

‹ MESSAGES : 109
‹ DATE D'ARRIVÉE : 02/08/2015
‹ L'ENDROIT : Entre ciel et terre, dans les ombres d'une guerre imminente, et silencieuse

EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES

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MessageSujet: Life is a gamble at terrible odds - Héraclès    Life is a gamble at terrible odds - Héraclès  EmptyDim 16 Aoû - 17:50

Life is a gamble at terrible odds
Tout pouvoir est une conspiration permanente.


Cénacle enfiévré, bête aux multiples corps et aux innombrables pensées, ici-même, par ses soins assemblée. Elle se pressait, là en bas, fleuve d’âmes mortelles qu’il se prenait à contempler de ses yeux d’encre pigmentés. Rires et discours vers lui s’élevaient, la chaleur de leurs corps et la candeur naïve de leurs êtres l’appelaient. Tel le loup dans l’ombre d’un clôt de bergerie, il se tapissait, sombre et fine figure, silencieux souverain, étendant son influence sans la révéler. De cette soirée, il était l’instigateur, le maître d’œuvre, non la vedette, aussi se passerait-il des vivats émerveillés et des admirations hébétées. Le moment venu, l’intéressé saurait le savourer. En l’instant cependant, il fallait patienter, la fantasmagorie se faisait désirer, le cédant un temps aux basses considérations matérielles mais essentielles. Exhibition éhontée, porteuse de toutes possibilités. Une offrande, un présent, une silencieuse mais néanmoins distincte oblation qu’il dirigeait de main de maître, berger attentionné guidant le troupeau vers sa destinée. Ombre patiente et effacée, surveillant ses affidés, il s’imprégnait de l’atmosphère électrisée qui, dans ce grand hall régnait. Pourtant, si la foule bigarrée le satisfaisait, il était encore loin du triomphe tant convoité. Tout cela n’était que le prélude, l’initiation, le rassemblement des potentialités, mais bientôt, oui bientôt, sa véritable victoire serait forgée, dans le creuset de l’irréalité.

Longs instants d’organisation pondérée, qu’il se devait d’épier, jusqu’à ce qu’enfin, la clameur se fit accablante et le chassa de son avancée. Ce n’était qu’un bref répit, qu’ainsi il gagnait. Mais un répit qu’il agréait. D’ici peu, à la foule il se mêlerait, abandonnant le manteau de l’autorité pour n’être plus qu’un visage accoutumé, individu parmi tant d’autres, aussi avait-il bien le droit de s’accorder quelques instants de paix. Et surtout, quelques instants d’un silence bien mérité. Tournant dans un couloir, s’enfonçant dans le noir, il savoura la lente distanciation du tumulte humain, la lente agonie des milles et un bruit agressant ses oreilles et son esprit. Abolition soudaine, des mouvements, son corps frémissant, à la douleur souveraine. Brève décharge, irradiant l’agonie, brisant dans sa rage, la barrière de son embellie. Masque d’ophite ravagé, inutile et brisé, lâchant la bride à l’expressivité de ses traits. Retenue de tourments vaincue, crispation du visage, du corps sous cette irrépressible force qui l’ébranle, puis qui passe, trépasse, et qui, comme un songe, s’étiole. Tremblement des épaules, main apposée sur le mur, silhouette penchée vers l’avant, comme un pêcheur se repentant. Mais en son sein, nulle attrition, nulle componction. Uniquement le mécontentement, l’irascibilité soudaine, qui, toujours, en ces instants, jaillissait.

A l’affliction, il ne pouvait céder. Et d’ailleurs, il ne céderait. Ce spectacle devait être une apogée, à aucun prix il ne pouvait échouer. Profonde inspiration, tandis qu’il se redressait, se forçait à avancer malgré la douleur latente, rampante. Sa jambe le soutenait à peine, malgré les efforts qu’il déployait, et sous sa respiration sifflante, le silence se brisait. Pourtant, il poursuivait, sans jamais plus montrer une once de l’horreur qui le brisait. La rumeur flottait encore, lointaine, aveux de la présence certaine des spectateurs innocents, en ces lieux présents. Bel édifice que celui-ci, bâtiment de goût, avec ses parures et son architecture, grandiose et coûteux, mais de circonstances, et il n’en était que plus fier, dans sa constance, que de s’offrir autant qu’à son invité, une scène sublime sur laquelle évoluer. Et il était hors de question que sa fragilité vienne tout gâcher. Bientôt, à nouveau, l’ambrée lueur des luminaires vint l’auréoler, baignant sa silhouette tourmentée d’une glorieuse clarté. Clignant des yeux, il en vint à cesser de bouger, examinant la salle qui s’emplissait. Chatoyant halo lambrissé, peignant les visages et les corps, transformant l’atmosphère et contribuant à la teinter de cette attente enflammée, qui était l’apanage d’une telle festivité.

Cela commencerait bientôt. Très bientôt. Et cette pensée lui arrachait un bref rictus, comme un cruel et muet énoncé. Lui, au demeurant si pondéré ne pouvait, en cet instant, s’en empêcher… trop belle était la perspective éhontée, de prendre les devants et de le surprendre par cette mise en scène d’une rencontre attendue et espérée. Cinq longues années, que le changement galopant avait jalonné. Et lui ? Qu’en était-il ? Serait-il à lui-même égal, ou aurait-il enfin ployé, devant le temps létal ? Non, il en doutait, cela ne se pouvait, pas lui pas ainsi. De trop hautes attentes, sans nul doute, et un respect qu’il ne pouvait décrier quant bien même il l’oserait. Alors il se taisait, le mur longeait, l’escalier descendait, se perdant entre les corps, jugulant sa répugnance à les frôler. Patience, ô sainte révérée, qui de ses bienfaits le préservait. En silence, leur présence il souffrait, la dédaignant alors comme la dernière des indignités. Et enfin, sous les brillants reflets, la scène surélevée attira l’entière attention. Publique captivé qui à son entourage s’aveuglait, porté par les sons. Auxquels se joignirent bientôt effets et identité, et il fallait l’avouer, s’était une ouverture à la mesure de ce qu’il attendait. Radieuse exhibition, ballet, féérie à sa sombre façon, qui avait jamais affirmé que le fantasque ne pouvait être d’une funeste grandeur, d’une funeste beauté…

Puis soudain, comme il l’attendait, la demande d’affilié, retentissant dans la salle comme un cor magistral, frénétiques envolées, de mains décidées, mais leurs deux regards se croisant, au travers de la foule, et ses orbes luminescentes scintillant au geste lent et calculé….


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Héraclès Milton

‹ MESSAGES : 45
‹ DATE D'ARRIVÉE : 20/07/2015
‹ L'ENDROIT : dans les limbes

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MessageSujet: Re: Life is a gamble at terrible odds - Héraclès    Life is a gamble at terrible odds - Héraclès  EmptyLun 17 Aoû - 13:22

alea jacta est
Tumulte inconstant, abondance des voix qui flirtent avec le silence diligent dans son crâne. Il sent vibrer la foule traversant les portes rustiques de son théâtre en extérieur, son royaume, un colisée. Il faut une pièce pour Charon afin que les vivants atteignent l’autre rive. Une nouvelle dimension alors que vous prenez place dans les gradins de marbre. Hauteurs qui accroissent l’acoustique dégénérée. Les paumes contre ses tempes accentuent les sensations grouillantes, elles ressentent l’énergie, l’électricité à l’intérieur du demi-cercle bondé. Victime de son propre succès dirait-on. Il sent les peaux moites, il touche en imagination la température des corps, le moindre tic, les mots de l’attente, le courant sanguin dans les veines, les pulsations virulentes de l’organe vital tandis que chacun retient son souffle, expectative échouée au bord des lèvres. Le noir grisant, la toile de fond, lumières maestro.

Tout est une question d’inventivité. Einstein des entourloupes, Copernic des mascarades endiablées, Magellan des tours phénoménaux et grandiloquents, à la hauteur du personnage ici présent. Héraclès Milton, un nom qui surgit des ombres, dont le retentissement est imprévisible. Il génère les plus grands discours de ses contemporains. Comment fait-il pour rester immortel ? Des années qu’il officie, enchante son public bien-aimé. Le démon a réponse à tout, il sait comment susciter l’intérêt de la plèbe, il sait comment jouer avec les esprits amateurs. Ces consommateurs de magie veulent toujours plus de folies. Et il les satisfait avec brio.

Ce n’est pas une cuve d’eau cette fois, ni un éléphant qui disparaît, pas d’élévation ou d’hypnose, pas d’évasion sensationnelle. Non, une cible au centre, un homme, un plateau d’argent et un fusil. Etrange combinaison. « Mesdames et messieurs. Je vais pour vous ce soir attraper une balle entre mes dents. » Et pour ce faire il a besoin d’une personne sachant tirer, d’une personne qui accomplirait son dessein. Il lève les yeux, la silhouette qui se dessine tout en haut est trop familière pour n’être que l’effet du hasard. Cinq ans, pour lui, cela équivaut à quinze minutes de vie mortelle. Le temps est déformé quand on a passé des milliers d’années dans les limbes. « Vous. » Il désigne, il opère son manège, un regard de connivence pour l’autre. « Pour vous prouver que c’est un vrai… » Héraclès tire une balle dans les airs et réarme aussitôt. « Commençons. Visez la tête. » Il accroche le poignet d’Howard Meyrick, place l’artefact fatal entre les mains, lui susurre un : « Aucune hésitation surtout ! » puis retourne aux feux des projecteurs, se positionne en cible statique à quelques mètres de là.

Il entend les pensées effrayées, l’excitation à son comble. Comment ne pas mourir dans de désastreuses circonstances ? Milton est un dieu de la mort, il ne redoute donc rien. Attisant le feu de l’audience, il les fixe avec l’ardeur d’un condamné. Il reporte ensuite son attention sur son cobaye et apprenti. Il est bon de retrouver le sorcier après des années, s’il vient à lui, c’est qu’il a quelque chose pour lui probablement. Son expertise le mène à cette conclusion. Il n’y a pas de hasard, que des rendez-vous.

Un tir, un sursaut ébahi dans la salle, les cœurs battant une chamade infernale, rires névrotiques qui s’étouffent. La fumée se dégage lentement. L’homme est resté debout. Cliquetis. Il recrache la balle sur le plateau dans un tintement sinistre. Une rumeur chevrotante, plus de peur que de mal. Les applaudissements foudroyants, une nouvelle épopée qu’il écrit dans le claquement des mains. Il salue dans une révérence silencieuse, les bras accueillant la reconnaissance de son talent, puis il se retire de la scène, invitant l’autre à le suivre dans son sillage.

« Qu’est-ce qui t’amène ici ? » Héraclès lui effleure l’épaule pensivement alors qu’ils retrouvent le calme de sa loge. Il n’a pas l’air d’un humain qui aurait frôlé la mort deux minutes plus tôt. Les traits détendus, il inspecte son visiteur inattendu – ou attendu – car il n’est pas dupe, cinq années, c’est le nombre exact, un rituel qu’il ne manque jamais. Mais si tôt dans la saison, cela sort de l’ordinaire. « Des ennuis ? » Les sourcils ombrent le front émacié. Sourire enténébré. Un camarade, une créature, un acolyte, impossible de le désigner unanimement. Les Meyrick ont dîné à son enseigne, il est un maître incontesté pour eux.

crackle bones
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Howard Meyrick

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MessageSujet: Re: Life is a gamble at terrible odds - Héraclès    Life is a gamble at terrible odds - Héraclès  EmptyJeu 20 Aoû - 23:38


Du pain et des jeux, n’était-ce pas ce que le peuple réclamait ? Folies humaines, aux ingérantes avidités. Un trou dans l’âme et le cœur, qu’ils ne pouvaient combler. Un gouffre sans fond et sans raison. Que méritait-il d’ainsi l’utiliser ? Ovations ou calamités ? Sans doute ni l’un ni l’autre à son humble avis avisé. Si faiblesse il y avait, c’était à la proie de se lamenter, pas au prédateur de refouler. Mais qu’importait en l’instant, triomphe enivrant d’une parfaite mise en scène, sur laquelle trônait le démon. Il était satisfait oui, pêchant sans nul doute d’un excès de confiance, mais refusant de s’en défier. L’enrobage était aussi essentiel que le fond. Et il aurait été dommageable de ne pas user et abuser des milles et une convenance que cette foule pouvait prodiguer. Mais le cœur de cet apparat, croisait, déjà, son regard et de connivence il souriait, intérieurement, mais il souriait. Complicité, tandis qu’il se levait, vers lui descendait, sur la scène le rejoignait. C’était en toute connaissance du danger qu’il choisissait de se proposer, voulant peut-être retrouver ce frisson premier qui de ses pouvoirs avait été la clef, ou voulant, tout simplement, goûter le coup de fouet d’une adrénaline comme une panacée à son être qui le nécessitait.

Mais qu’avait-il, encore, inventé, cet imaginatif dépravé, avec cette cible et ce pistolet. Tirer, vraiment ? Sur lui ? Il n’y rechignait pas, étrangement, ne craignait nullement de l’abattre… et y trouvant même une certaine satisfaction. Ce n’était pas tous les jours qu’on lui donnait l’occasion de s’en prendre impunément à l’exécutant. Sans inimité aucune, bien autrement. Le simple plaisir, le frisson du danger provoqué, l’opportunité de la mort infligée… coupable appétence, à réfréner… et ce d’autant plus qu’il était loin de l’innocent et faible agnelet. Inspiration précipitée, pourtant, alors qu’il glisse, en un souffle presque évaporé  « Jamais » Et l’observe fixement, vers les puits de lumière se dirigeant, s’y arrêtant. Halte dramatique tandis que son bras il élevait, que lentement, il visait, sans que sa main ne tremble, tireur assuré. Luisait le métal, sous la lueur de féérie, sombre artefact, cible des envies, des infamies… autant que des soucis. Il s’imaginait fort bien la frayeur de certains. Un publique qui retenait son souffle, battait comme un seul cœur, êtres tout entiers tournés vers la scène qu’ils jouaient. Pause dramatique, affectée et volontaire. Il n’est pas illusionniste de métier, et encore moins homme de scène, mais ses leçons, il ne les avait jamais manqué.

Jonction des regards, une fois de plus, puis un tir, déchirant dans le silence plein d’attente, et ses prunelles s’illuminant d’une bise furieuse, torrent silencieux. Amusement. Combien, sous l’attirance d’une telle arme, se sont pris pour Dieu ? Déments fabuleux. Mais il ne peut nier son effet, quoi qu’il ait, entre ses doigts, sur la langue et dans la gorge, pis que cela, renvoyant ces créations au rang de jouets. Là à leurs pieds, explosions des sens, violence à peine voilée, grondement sanguinaire et réprimé, juché sur la cavale d’une admiration étrillée. Il est en vie, fringuant, la foule déchaînant. Son triomphe, le sien par procuration… pour cette fois seulement. Il n’était pas souvent de ceux qui se contentaient de la seconde place. Aveugle à la foule, aux nues assourdissantes auxquelles on portait l’illusionniste, baignant dans une bulle isolée, pourtant impalpable, de l’arme se défaisant, presque méprisant. Il le suit, toujours coi, et dans la paisible alcôve, de esquilles d’émois se défait. Au loin, la rumeur gronde toujours, décroissant lentement. Un sanctuaire emmuré, l’antre de la bête, la tanière de l’illuminé.

Tête tournée à l’effleurement, de son regard caressant. Ce qui l’amène ? Cents mensonges à ses lèvres éhontées, s’élèvent en nuées, et par la barrière ivoirine jugulés. Esquive trop aisée, tellement qu’il ne s’y prendra pas, l’habitude, les aléas… sa nature aussi, sans le moindre doute permit. Oh il pourrait essayer, habile mensonge tissé par ses soins, le lui servit assaisonné de vérité, mais qu’est-ce que cela lui apporterait ? Il attend, muet, l’observant intensément, et en cette secrète omission, jauge de leur fédération. Puis, il inspire, se détendant, semblant se satisfaire de ce qu’il décelait. Sa voix enfin répondait, échos léger, moins grave et sans doute plus éthérée, comme un fantôme de son aînée. Volontairement effacée et pourtant préservée, mélange de respect abaissé et de fierté…mal placée ? « ’ai toujours considéré qu’une des plus grandes miséricordes de ce monde était l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation tout ce qu’il renferme, tout comme ce que l’univers renferme » Introduction détournée, volontairement diluée. Coup d’œil critique, acéré.

Il attend, puis reprend, contre les pierres s’adossant pour soulager son corps sollicité. « Cela vaut tout autant pour les abîmes de connaissances occultes que pour l’évidence d’un ennui… » Mot appuyé, délibérément, ses doigts jouant sur l’ivoire gravé de sa canne, lentement, gestes inconscients sur une gorge se refermant, et jamais son regard ne le quittait, trouant, glacé, béant, effréné dans son écrin calme et composé. Il exsude sans doute l’inimité, ou bien est-ce la passion illimitée, semblable à toutes celles qui, de lui naissaient, lorsque d’un but il s’entichait. « Oh on m’en a posé, des questions sur ce retour brusqué, des inquisitions bien dosées, toujours, mais aucun et aucune continuité. Ils n’ont pas cherchés à lier les informations rassemblées, pourtant le peu que j’ai laissé échapper devrait à lui seul pouvoir  le leur faire subodorer… » Nouveau silence, nouvelle pesée, le temps de voir ses paroles digérées, et peut-être étudiées… une introduction désillusionnée au reste de son plaidoyer. Nouvelle scandée, mais plus douce, plus posée, comme à la réalisation de son maintien mis en difficulté. Trop facilement percé, il ne veut pas se rendre sans essayer, sans résister. Il se le doit, si prince un jour il veut se couronner.

« Des ennuis oui. Que je vais causer…. »  Il se relève, s’avance de nouveau, pas à pas, écrasant l’égo. Ce n’est pas lui qui le guide en ces instants. « Ma famille a besoin… qu’on en taille les branches, qu’on l’assainisse. Je m’en estime l’exécutant, et peu importe que l’on m’en reconnaisse un droit ou non, je le prendrais. Je vais les faire tomber » Voix douce et caressante, paisible et rassérénée, diluant les paroles lourdes de conséquences « Si je demeure, à Crimson Peak, c’est en ce but. C’est une guerre que je prépare, une guerre que je façonne. Lentement, et pour la mener à bien, contre le pouvoir de mes aînés, il faut que je me trouve des alliés sur qui compter. Seras-tu de cela ? Toi qui les connais si bien » Venin au creux de la voix, à peine escamoté, rampante possessivité qu’il ne peut s’empêcher d’exercer, sur tout ce qui le touche, de loin comme de près. « Oui, tu les connais bien… » Acier de prunelles enfumées « J’ai des servants, des esclaves, mais d’alliés, point ou peu s’en faut. Pourtant à l’issue de cette soirée, j’escompte m’enorgueillir d’en compter un de plus »  
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