AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez
 

 Remember the last time we met ? - Médée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage


Howard Meyrick

‹ MESSAGES : 109
‹ DATE D'ARRIVÉE : 02/08/2015
‹ L'ENDROIT : Entre ciel et terre, dans les ombres d'une guerre imminente, et silencieuse

EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES

Remember the last time we met ? - Médée Empty
MessageSujet: Remember the last time we met ? - Médée   Remember the last time we met ? - Médée EmptyMar 15 Sep - 15:22


Remember the last time we met ?


“Pour un plaisir, mille douleurs.”

Rien n'était jamais simple, et quand on s'imaginait pouvoir s'offrir un instant de quiétude, on découvrait vite que le monde alentour était prêt à vous détromper. C'était exactement le genre de désillusion dont, présentement, il se contrariait. La situation était déjà bien assez compliquée sans qu'on ne rajoute en plus l'aura qui semblait soudain s'abattre sur la cité. Tout le monde le sentait, du moins était-ce son avis, du moment que l'on était un tant soit peu doté de sens commun. Septembre le cédait lentement à Octobre dans la fraîcheur du changement de saison, mais en ville, les relents mortuaires s'épaississaient autant que le mystère de certaines affaires que les autorités traitaient. De sombres meurtres, des tueries sanguinaires, des disparitions ou des crises de démences… Il y en avait toujours eu, en ces lieux, mais leurs occurrence allaient croissantes, et lui observait chaque jour les nouvelles, avec autant de soucis que d'intérêt. Ces méfaits le contrariait moins que leur fréquence, ou que les détails qui transparaissaient, du peu que l'on en savait. Depuis son retour en Juin, il avait pu constater certaines des dispositions présidant à l'escalade des événements, sans en percevoir encore l'ensemble évident.

Certes, il y avait toujours des d'occultes manifestations en cette ville d'oraisons. Des humains vidés de leur sang, des loups garous et des démons… Il était d'ailleurs bien placé pour le savoir. Et pourtant, leurs schémas n'étaient jamais si clairs ou si rapides, les jalons si rapprochés. Ou bien avait-il manqué d'attention ? Non cela ne se pouvait. Y songer lui aurait clairement répugné. Mais cette soudaine récurrence l'intriguait. Soudainement, les manifestations semblaient quotidiennes, alors même qu'il en écartait les préparations affairées de sa propre famille, ou celles qu'il discernait chez d'autres… Les sorciers étaient frappés de la même fièvre que leurs compères créatures, et Crimson Peak en résonnait. Lorsqu'il se décidait à quitter la demeure familiale, il ne pouvait manquer les signes qui lui pendaient au nez. Le murmure de ses impalpables affidés se faisait bourdonnement affolé, leurs voix d'outre-tombe rejoint par d'intempestifs intrus, pour la majorité récemment décédés. Il percevait la magie, parfois clairement, parfois confusément, et les précautions qu'il prenait s'intensifiaient peu à peu… alimentées par une paranoïa à présent difficile à dissimuler.

Il ne pouvait nier qu'il avait, en un sens, peur. Oui il était effrayé. Intérieurement glacé. Les humains étaient des proies naturelles, leur faiblesse les y prédisposaient, mais tout de même… Les cadavres étaient retrouvés à même la chaussée, et les journaux ne cessaient d'en parler. Le nid grouillait. Et il n'y échapperait pas indéfiniment, que ce soit par l'attraction naturelle qui semblait s'exercer sur eux tous, ou par l'effet de groupe que sa famille finirait bien par tenter de lui imposer. Il devenait alors plus qu'urgent qu'il s'éloigne d'eux, et se trouve, avec Morghann, un havre de paix. Qu'ils soient tous deux sorciers, et qu'ils traînent derrière eux leur propre cangue de ténèbres et de crimes ne devait en aucun cas signifier qu'ils doivent prendre part à tout cela… tant qu'ils pourraient l'éviter. Agir aveuglément les perdrait. Alors il veillerait, jusqu'à ce qu'il en soit incapable, et alors il faudrait bien aviser, en fonction de la situation dans laquelle ils seraient. Le premier impondérable que cela induisait, cependant, c'était que leur guerre parricide devrait attendre. Quelque chose ne tournait pas rond, chacun s'en doutait, et ce ne serait certainement pas le moment de tout précipiter.

Il devait en discuter avec Lydia, au moins pour s'assurer qu'il ne devenait pas cinglé. Et en attendant, l'énergie qu'il ne pouvait directement consacrer à mener la vie dure à sa parenté, il l'épuisait dans ses nombreux autres projets. Nombreux, ils étaient l'assurance qu'il n'irait pas s'ennuyer. Ouvrir son propre cabinet, trouver une pénates confortable tant pour lui que pour son cadet , rallier ses affidés et ses alliés, et sur cette vague de mort s'interroger. Évidemment, le plus simple aurait été de consulter Eurynome, ou d'au moins se contraindre à user de ses capacités. Mais justement, la facilité n'était pas un chemin qui lu plaisait, d'autant plus lorsqu'il pouvait s'en passer. Pourquoi faire simple, lorsque l'on peut faire compliqué? Quoi que ce qu'il pouvait qualifier de compliqué était à relativiser… Il avait peut-être un lieu à visiter qui pourrait l'éclairer sur la situation. Et s'il n'y trouvait rien au sujet de cette affaire, il pourrait toujours en profiter. Le cabaret, il n'y avait pas encore remit les pieds depuis son retour à Crimson Peak, autant parce qu'il était terriblement occupé que parce qu'il entretenait une certaine gêne parfaitement compréhensible et expliquée. Il était à l'origine partit sans rien dire à Médée.

Hors, il subodorait que cela avait pu ne pas lui plaire. Simplement parce qu'il la connaissait quelque peu… et que lui-même en aurait été extrêmement contrarié si qui que ce soit lui avait joué un tel coup. Mais ce lieu, cette antre dont il ne désirait pas avouer combien elle lui avait manqué, l'attirait, et restait dans ses pensées. Se le rappeler ne suffisait plus, un certain point passé. Et puis, il fallait bien le dire, Nakthi ne cessait de lui rebattre les oreilles avec ce sujet. Son pair sorcier partageait jusqu'à un certain degrés ses préoccupations, même s'il semblait que son principal cheval de bataille fut avant tout son état de santé. Pourquoi l’égyptien se préoccupait-il de savoir s'il allait bien, cela le dépassait, mais en cette soirée il avait finit par céder. Morghann n'était pas là, il s'était échiné à tisser le réseau rassemblant toutes les informations et tous les projets qu'ils revendiquaient et alors que lui-même se demandait davantage s'il ne risquait pas de mourir d'une trop grande absorption de drogue, ce qui occupait son collègue était un pari sur lequel de ses organes lâcherait en premier, de son foi ou de son cœur beaucoup trop sollicité.

Ils avaient quittés l'appartement de son compagnon de journée sans rien ranger, preuve criante de ce qui occupait son esprit, au point de lui faire oublier sa maniaquerie. Revoir celle qu'il considérait comme une mère de substitution, autant que s'interroger sur la teneur de ce qui se déroulait, lui emplissait les pensées, le détournant de ses habituels penchants. Il avait accepté, s'était laissé guidé, bien que ce soit son rythme qu'il imposait, par obligation autant que domination. Il n'avait jamais aimé céder. Même lorsqu'il concédait, il parvenait à imposer, que ce soit dans la méthode ou dans les faits. Du moins se refusait-il à l'imaginer autrement, à se questionner. Et lorsqu'enfin ils advinrent devant la devanture du cabaret, il ne fut plus question de l'identité du chef de soirée, leur attention à tous deux s'égarant dans l'univers vicié mais chatoyant qui devant eux s'ouvraient. Lui observait, amusé, Nakhti qui dans le décor transparaissait bien plus que lui ne le faisait dans son impeccable costume sombre. Mais ce n'était pas là ce qui l'intéressait….

A peine entré qu'on les conduisait vers la table qu'on leur destinait, naviguant entre les invités attablés, face à la magnifique scène généreusement éclairée. Howard observait, la tête tournée d'un côté, de l'autre, et malgré le peu d'amabilité qu'il affichait, se gorgeait de la vue splendide qui s'offrait. C'était tout un univers que le cabaret, paradis nommé, où l'atmosphère s'emplissait d'une magie qui n'avait rien à voir avec les créatures que l'on y trouvait, et qui pourtant, en étaient les créatrices vénérées et admirées. Le cachet du lieu n'avait pas changé, malgré les années, et les récentes calamités. De ci de là, il retrouvait les images de ses souvenirs, des objets, des scènes, des identités.. pourtant, il n'osait s'y ouvrir, pas avant de l'avoir retrouvée, pas avant de l'avoir revu et d'avoir pu juger, jauger… De quoi donc ? Il n'en était pas tout à fait certain, mais de quoi pouvait on être certain lorsque l'on voulait retrouver une connaissance si proche, si intime, après l'avoir abandonnée pendant des années ? Même lui, pourtant composé, s'avouait être prit d'un trac léger. Et ce d'autant qu'au demeurant, malgré la féerie des lieux, il ne parvenait pas à se laisser charmer comme il le devrait.

Tout cela était magique oui, merveilleux, mais il le regardait avec distance et objectivité, semblant incapable de s'y identifier. Si cela le peinait ? Sans doute, il ne savait. Au final revenir n'était peut-être pas une bonne idée… Mais soudain sur la scène les vedettes apparaissaient le détournant de ses sombres pensées…. Et instinctivement, parmi eux, il cherchait la bergère si appréciée…

Revenir en haut Aller en bas
 

Remember the last time we met ? - Médée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» (médée) tes anges n'aiment pas devenir vieux
» médée (je suis l'ange gardien, la muse et la madone.)
» samhain ► time for the witches

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES :: CRIMSON PEAK :: Les plaisirs exquis-