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 blood, blood, blood. - Gadreel

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MessageSujet: blood, blood, blood. - Gadreel   blood, blood, blood. - Gadreel EmptySam 18 Juil - 13:16

Peut-on vraiment connaître nos hémoglobines en se basant sur des recherches scientifiques ? Oui, peut-être. Enfin, on ne peut pas vraiment le savoir, du moins, on ne peut pas tous le savoir. Certains hommes et femmes arrivent à déposer sur notre liquide rougeâtre une sorte de signification, une odeur, une saveur. Créatures fantastiques de nos vieux livres pour enfant, les Vampires sont les yeux de la nuit et les crocs qui transpercent certaines parcelles qui recouvrent votre corps qui n’est plus que nourriture à leurs yeux affamés. Les vampires font peurs, mais les vampires sont malléables comme des petites poupées. Un verre rougeâtre devant eux et ils feraient n’importe quoi pour y goûter, plonger leur langue, savourer, profiter. Ce soir, Alan avait demandé la présence de la Reine, de l’horrible. Début de soirée endiablée dont il ne faut pas faire attention, elle s’apprêtait à sortir de la bibliothèque avec avoir entaché les lieux de sa présence, quand soudain, dans la noirceur absolue, un bruit retentit. Page venait pourtant de sortir, elle était seule et les étagères ne respirent pas. « Qui est là ? », voix douce, perdue, apeurée seulement en apparence. Les bruits s’arrêtent, la surprise vient de faire son petit effet sur l’âme qui erre. Frêle jeune femme au cou beaucoup trop dévoilé en fonction des bêtes qui hantent la ville, eut vaguement l’idée de s’amuser un peu. S’approchant des étagères, elle entend que quelqu’un est là, certainement caché dans l’ombre alors pour ajouter un maximum de crédibilité, elle ne s’avance plus. « Je sais que vous êtes là, montrez-vous, je ne travaille pas ici » prenant son courage à deux mains, comme certaines humaines, elle s’avance d’un pas et tourne directement pour essayer de voir l’incorrigible voleur. Sauf que, idiote, elle ne sait pas contre qui elle risque de se battre à sa manière cette nuit ; rien n’était là. Pourtant, Arkornÿa était certaine d’avoir entendu en souffle venant d’entre ces deux étagères, le voleur jouait-il d’elle ? Elle risque de finir par le croire. Croisant ses bras sous sa poitrine en fronçant ses sourcils, ce fut un frisson glacé qui se fit un chemin sur sa peau laiteuse quand, depuis son cou, elle sentait un souffle chaud la caresser. Gloussant légèrement, une peur panique prit possession d’elle à en faire hérisser ses poils, alors qu’intérieurement, elle s’amusait. Elle commençait à comprendre ; il fait nuit, une personne qui s’échappe rapidement de ses filets, certainement un homme en fonction de la hauteur de l’ombre dans son dos… Il ne manque plus que les canines scintillantes grâce aux rayons de la Grosse Dame Blanche. Elle ne bouge plus, elle n’ose pas pour éveiller les soupçons d’une femme forte. Soudain, une main dure et chaude vient se coller contre ses lèvres, l’empêchant d’hurler comme il doit l’imaginer. Puis, en s’y attendant, deux pointes viennent trouver refuge dans sa peau. Elle ferme les yeux, cette sensation de souffrance lui fait du bien, lui fait naître un sourire. Sourire vicieux, sourire pervers. Le voleur aux dents pointues ne semble pas s’arrêter, il boit, boit, boit. Elle, elle sourit, elle n’hurle pas. Puis, jugeant la boisson dégustée, elle se met à bouger dans tous les sens afin de détacher ce lien qui unit les deux jeunes gens afin de reprendre le dessus comme à son habitude. En quelques secondes, encore sous l’effet du sang ‘succubien’, elle s’empresse de claquer le dos de son bourreau contre la table afin de se pencher légèrement au-dessus. « Vampire, j’aurais dû m’en douter », elle sourit, dans l’ombre de la bibliothèque faiblement éclairée par la lune avant de faire lentement glisser son index sur la commissure des lèvres du jeune homme avant de le réfugier sur les siennes. « Il est bon, non ? », taquine.  
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Gadreel Sannwald

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EVIL SPIRITS IN HEAVENLY PLACES

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MessageSujet: Re: blood, blood, blood. - Gadreel   blood, blood, blood. - Gadreel EmptySam 1 Aoû - 0:39


Arkornÿa & Gadreel
C'étais mal, trop mal... Mais bon, c'était pas de ma faute s'ils n'ouvraient pas de nuit pour que les monstres puissent emprunter des livres eux aussi, et puis de toute façon je venais toujours les remettre soigneusement à leur place. J'hoche de la tête, comme pour me convaincre moi-même, passant mon canif sous la fenêtre pour la déverrouiller. Je la passe, usant de ma vitesse surnaturelle, refermant par la même occasion la vitre dans le plus grand silence. Je me faufile ensuite dans les ranger, doucement, sans faire craquer aucune des vieilles planches de bois qui servaient de plancher à cette endroit. Il y avait cette si douce odeur de papier qui flottait dans l'air, et ce silence ne pouvait qu'être apaisant. Je peut enfin respirer un peu, ici, c'était toujours désert, je n'avais pas à essayer de me contrôler, rien ne me tentait, il n'y avait que moi et les livres, ces histoires dans lesquelles je me plongeaient pour oublier la triste réalité de ma nouvelle vie et de ma nouvelle condition, qui après toutes ces années, n'était plus vraiment récente. Pourtant, je ne m'y était toujours pas habitué, et je ne m'était pas encore fait à l'idée que je pouvais être un vampire, même si j'avais essayer à plusieurs reprises de mettre fin à cette deuxième vie que je n'avais jamais demander, sans grand succès. Bérénice ne me permettait plus d'être imprudent, même si elle savait que cela ne me tuerais pas, c'était impossible de me tuer. Lorsque j'était totalement hors de son contrôle, je n'avais aucune idée de ce qui pouvait réellement m'achever, je ne savais même pas que le soleil pouvait le faire, et maintenant que je le sais, elle m'a ordonnée de ne rien faire, et je suis obligé de lui obéir, de vivre, de tuer, et d'être malheureux pour toujours..

Une livre dans les mains, j'entreprend de chasser les pensées négatives de mon esprit, tournant et retournant le roman entre mes mains. Je n'ai pourtant pas le temps de poser mes yeux sur les premières lignes de la quatrième de couverture, puisque des bruits de pas résonnent dans la pièce silencieuse, et je ne bougeait pas. Je dépose mon livre rapidement, puis me camoufle dans la noirceur, au fond de la rangée que j'occupais quelques secondes plus tôt. J'avais la mauvaise manie d'utiliser un peu trop souvent la rapidité surhumaine qui m'habitait. « Qui est là ? » demande alors une voix féminine qui m'était totalement inconnue. Pendant un cours instant, on se serait cru dans un film d'épouvante, lorsque la blonde stupide retournait à l'endroit même où le meurtrier se trouvais, demandant si il y avait quelqu'un, comme si le tueur sortirait de sa cachette et lui ferrais de grands coucous pour lui indiquer où il était. Je secoue la tête, je me demandais qui cela pouvait être, ayant première supposé que cela était le propriétaire.. Ces questions quittent pourtant rapidement mon esprit, comme une odeur exquise envahis mes narines, alors qu'elle s'avance un peu plus dans l'allée où je me cachais tant bien que de mal. « Je sais que vous êtes là, montrez-vous, je ne travaille pas ici » Mais qui était donc cette jolie chose ? Comment ce faisait-il qu'elle sente aussi bonne ? C'était comme si tous les efforts que j'avais fait pour mieux me contrôler durant ces dernières années avaient disparues en une fraction de seconde, laissant mes pulsions de jeune vampire reprendre le contrôle de tout mon être. Mes crocs gourmands sortent de leurs cachettes, mais j'use des dernières poussières de force que pouvait encore constituer mon être faible pour m'échapper de l'allée avant qu'elle ne s'approche trop de moi, et que la tentation ne soit trop forte pour que je ne puisse résister. J'en étais bien conscient maintenant, après cette montagne d'innocents que j'avais pu laisser derrière moi ; une fois que mes crocs perçaient la chair fraîche, elles ne se permettaient de se retirer qu'une fois le corps vidé de tout ce qui lui permettais de fonctionner. Jusqu'au dernier battement de cœur, je tirais le liquide chaud et délicieux des veines de mes victimes, les laissant pour morte à chaque fois, la seule solution c'était que mes crocs restent au chaud dans leurs lits, mais c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire..

La main contre la fenêtre, je m'apprête à en ressortir aussi vite que j'avais pu le faire quelques minutes plus tôt, mais cette odeur... En moins de deux, je me retrouve derrière la brune, une larme coule sur ma joue, je lui demande pardon intérieurement, avant de poser ma main contre sa bouche, plantant mes crocs dans sa peau douce. Rapidement, la culpabilité et le dégoût laisse place à une jouissance inexprimable. Je n'avais aucune idée de la raison de ce goût succulent, mais pour l'instant je m'en foutais un peu, me contentant de l'apprécier, et cela, jusqu'à la dernière goûte. Enfin, c'est ce que je pensais pouvoir faire.. Je passe mes bras autours d'elle, la pensant trop faible pour réagir, je la serre, ne me gêne pas pour bien amocher son cou qui je pensais bientôt, appartiendrait à un corps bel et bien sans vie que je laisserais retomber contre le bois du plancher. Un moment que je regrettais d'ailleurs, puisque cela ne prenais que très peu de temps après que cette petite transe agréable ne s'éteigne pour laisser place à un peu plus de sang sur les mains et un peu plus de dégoût pour moi-même. Une fin beaucoup plus brutal m'attendais pourtant, ne me laissant point m'approprier de tout le sang délicieux qui coulait dans ses veines. Elle me plaque contre une table, ce penchant sur moi. Sur ses lèvres se trouvait un grand sourire, et malgré le fais que je sois surpris par la tournure des événements, que tant de questions martelaient déjà mon crâne et que cette situation, ce sourire, et cette femme, sortait tout droit des plus sombres recoins des Enfers, je tente de rejoindre à nouveau son cou, d'y croquer, d'achever mon oeuvre, mais la seul force d'une seule de ses mains est assez puissante pour me maintenir contre le bois de la table. Elle passe un doigt à la commissure de mes lèvres, et tel un animal sauvage, je laisse mes instincts me guider, grognant de frustration devant mon interlocutrice. « Putain mais t'es qui ? » demande-je d'un ton plutôt désagréable, toujours un peu sous les effets de ma récente attaque, le monstre que je suis prenant donc le dessus sur tout ce que je pouvais réellement être à l'intérieur, ou plutôt, ce que je pouvais être avant tout ça. Les crocs toujours sortis, je finis par réussir à les cacher à nouveau, malgré qu'elle dégageait toujours cette agréable odeur. Je sens mon corps se détendre, l'adrénaline me quitte doucement, les traits de mon visage reprennent leur douceur habituelle, que personne ne pourrais croire appartenir réellement à l'être des ombres que j'étais malgré-moi.

© fiche réponse par MYERS.
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blood, blood, blood. - Gadreel

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